FERMER X

Deux ans et au-delà

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Recteur_Grammaton il y a 1 an:

La genèse :

Des déceptions m'ont poussé à débuter l'expérience. Il est possible de suivre le cheminement de mon histoire à travers mon profil. J'y ai publié tout mes bilans.

Au delà du NOFap vous y trouverez mes sentiments, mes pensées sur la vie au fur et à mesure de la réalisation de cette expérience. Car en effet, le Nofap est une expérience personnelle.

Mes premiers pas dans le Nofap :

J'aimerais témoigné de la manière la plus pure. Dénuée d'effet placebo, de supposé autres effets souvent reporté dans les témoignages(voix plus grave, repousse de cheveux et de barbes).

A titre personnel je n'ai expérimenté aucuns de ses effets.

Durant ces deux ans j'ai continué à me dégarnir, ma voix a toujours le même timbre, et je n'ai pas eu la volonté soudaine de soutenir tout les regards féminins, ni d'aller draguer tout ce qui bouge. Ma vie n'a malheureusement pas pris le virage abrupte, souvent décris par d’autres.

Pourquoi faire?

La challenge, que je tiens toujours est comme un coup de pression que je me suis mis à moi-même. Durant toute ma vie, la masturbation s'est substituée a la femme que je n'avais jamais osé aborder.

La masturbation à façonné ma vie, comme une épouse toxique.

Pendant que je me masturbais devant un écran, je ne dansais pas de slows romantiques au bal du village. Ma jeunesse insouciante à filée. Je ne suis pas sortis me faire des amis, et vu mes rapports avec ma famille, j'en aurais au besoins.

La masturbation n'arrive jamais seule. Avant d'être une cause, elle est d’abord une conséquence.

Il est utile de se demander se qui nous as réellement pousser à cette pratique. Quand vous vous regarderez dans la glace demain matin, demandez vous : « pourquoi je me branle? »

La réponse que je pourrais donné, c'est que je n'avais que l’échappatoire de la masturbation et du porno pour me calmer et mener un semblant de vie normal. Cette pratique était une médication déguisée. Mon anxiolytique sans ordonnance. Et comme beaucoup de drogue, c'était très efficace.

Parlons effets positifs :

Pour être franc. Le challenge m'a aidé à rencontrer des femmes, à perdre ma virginité, à débuter des projets. Le temps que je passais devant les écrans était comparable à un camé qui cherche sa dose. Le temps libéré m'a permis de réorienté ma vie dans une autre direction.

Cela ne signifie pas une vie plus simple. Au contraire, arrêter de me branler à été pour moi le début d'une vie plus dure.

Parlons effets négatifs :

L’expérience m'a mis au devant de nouveaux problèmes. Car sans antidépresseur, sans exutoires, sans femme, je suis retrouvé désarmé. Et la dépression, les frustrations et la souffrance n'ont pas tardé à refaire surface.

Aujourd'hui je me questionne chaque seconde sur la vie, sur le pourquoi de l'existence. Il m'arrive de plus en plus de n'avoir aucune motivation. Chaque jours est une épreuve.

J'éprouve toujours de la frustration quand je vois une belle femme au supermarché. Je ne me vois pas le courage d'aller l'aborder. Cette peur me fait souffrir. Je la regarde remonter dans sa voiture et partir avec ce sentiment d'impuissance. Comme si je n’existais pas.

Chaque chose que je fais, je le fais pour atteindre le bonheur. Mais ces derniers temps j'ai l'impression de m'en être éloigné. Je vu mes anciens amis se marier, avoir des gosses à tels points qu'ils nous ai devenu impossible de se parler et de se voir. Ils ont acheter des maisons, semblent vivre des vies trépidantes, partent en vacance.

En réalité, je n'ai plus envie de les voir, comme si nous étions devenu des étrangers, et que les circonstances qui ont liées notre amitié hier n'était plus valable aujourd'hui. Elles ne le sont plus.

En comparaison , je vis une vie de marginale, seule, comme un animal loin de la meute.

Une seul chose me tiens encore, je vais changer de job, changer de relation. C'est le seul objectif que j'ai la force de conserver.

Pour finir

Ce bilan n'est qu'une photographie de mon état actuel. J'ai conscience qu'il n'est pas vendeur ni positif. Je tenais à ce qu'il sois fidèle à ma réalité.

Étant donné que cela fait très longtemps que je n'ai pas pris de plaisir à faire quelque chose, comme m'aimer quand je me regarde dans une glace, ou bien apprécier un jeu vidéo ou un bon film.

Il paraît que la dépression est un mal nécessaire, comme oser regarder dans l'abîme pour affronter un démon.

Je me demande si c'est le début ou la fin.

| Dernière mise à jour il y a 1 an #1 - Voir le message

CoronaFap il y a 1 an:

Il est utile de se demander se qui nous as réellement pousser à cette pratique. Quand vous vous regarderez dans la glace demain matin, demandez vous : « pourquoi je me branle? »


C'est vrai que je ne me suis pas posé la question plus tôt, alors que ça fait 2 ans que je suis inscrit sur le site. Et surtout : "pourquoi est-ce que je me branle ENCORE, alors que je sais que c'est mauvais pour moi ?".
La réponse n'est pas aussi simple que l'on croit. J'ai commencé quand j'étais ado, mais à l'époque je découvrais juste mon corps. Et surtout, je n'étais absolument pas dépendant, et je n'y pensais pas forcément. La raison est que, en milieu d'adolescence, j'ai fais une dépression. Et je pense être devenu accro durant cette période, lorsque j'ai commencé à arrêter les antidépresseurs. D'ailleurs, quand j'ai commencé à me branler régulièrement devant du X, c'était juste après cette dépression, durant les années lycée. Je pense que ça a surtout été un échappatoire à la réalité.
| Dernière mise à jour il y a 1 an #4 - Voir le message

Recteur_Grammaton il y a 1 an:

En ce qui concerne la navire de l'intéressé, celui-ci à beaucoup valdingué, de gré où de force. Mais surtout de force. Là est le problème.

Merci pour cette belle chanson.
| Dernière mise à jour il y a 1 an #7 - Voir le message

Pastèque_Reformed il y a 1 an:

Ton histoire est très parlante. À titre personnel elle m'évoque beaucoup de peurs et épreuves auxquelles je me suis identifié auparavant.

À la lecture de ta liste des points négatifs qui subsistent aujourd'hui, je ne peux m'empêcher de me poser la question de la place de la pornographie et des contenus érotiques au sein de ton abstinence. Ces moments représentent-t-ils des "semi-craquages" ou la pratique est-elle volontaire ?
| Dernière mise à jour il y a 1 an #8 - Voir le message

Recteur_Grammaton il y a 1 an:

Ton histoire est très parlante. À titre personnel elle m'évoque beaucoup de peurs et épreuves auxque...

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Ni l'une ni l'autre. Je ne cherche pas absolument à mettre les choses dans des cases. La pornographie est partout. Pas besoins d'aller sur ******* pour la trouver. Elle est suggérée partout, dans les publicités, sur les réseaux sociaux, même dans les pubs pour te vendre une bagnole. La bannir est impossible et irréaliste, il faut la gérer et faire avec. Le challenge est beaucoup plus facile pour quelqu'un qui à une copine.

Ce que j'ai appris de mon challenge, c'est que le porno est dangereux parce qu'il devient une solution de substitution artificiel pour beaucoup d'hommes qui n'ont plus accès au sexe. L'homme à besoins de sexe quoi qu'il arrive. L'abstinence à elle seule n'a aucun sens sans objectifs précis (séduire une femme qui nous plait, monter une entreprise, réussir des études...).
| Dernière mise à jour il y a 1 an #9 - Voir le message

Pastèque_Reformed il y a 1 an:

Ni l'une ni l'autre. Je ne cherche pas absolument à mettre les choses dans des cases. La pornogr...

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Le défis No Porn ne consiste pas à bannir le contenu érotique de notre vie, mais bien de ne pas en consulter volontairement, ne pas chercher à se le mettre devant les yeux. C'est d'après cette définition qu'on peu compartimenter les comportements, car l'amalgame est la première stratégie d'un cerveau addict pour nous faire craquer.

Effectivement si on considère que "la pornographie est partout", alors il en est de même pour les jeux d'argents, l'alcool, etc... L'argent et la bière sont partout alors pourquoi s'en abstenir ? D'après moi, ça ne tient pas.

C'est vrai qu'avoir une copine est un levier aidant pour ça. Cependant beaucoup tombent dans le piège de croire que le porno et la masturbation disparaîtront de leur vie s'ils trouvent une copine/femme... C'est méprendre l'addiction, c'est un prétexte supplémentaire qui fait justement partie de la dite dépendance (après, tout consommateur n'est pas nécessairement addict on est d'accord).
Le porno et le sexe en couple ne stimulent pas la même chose, la preuve en est qu'énormément d'hommes en couple sont présents avec nous à combattre sur ce site.
| Dernière mise à jour il y a 1 an #10 - Voir le message

Recteur_Grammaton il y a 1 an:

Le défis No Porn ne consiste pas à bannir le contenu érotique de notre vie, mais bien de ne pas en c...

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C'est cool.
| Dernière mise à jour il y a 1 an #11 - Voir le message

middle_boy il y a 1 an:

Si je peux dire une chose, c'est qu'avoir une copine ou non ne change pas la donne. Tu peux être avec ta copine, avoir eu un rapport satisfaisant, et pendant qu'elle prends son petit déjeuner, aller te fapé sous la douche alors qu'elle est une cloison à coté.
J'ai une femme depuis 11 ans maintenant, et ça m'a pas empêcher de rechuter après 2 ans sans contenue pornographique.

Le cerveau prends sa "luxure" partout en effet, c'est pourquoi il est bon de faire "le ménage", et de faire attention à ses fantasmes, regards, etc ,
pour limiter l'envie de "j'irai bien voir juste un petit peu de porno/d'érotisme.
Mais oui on tombe toujours sur des pub pour des fringues, une images rigolote d'un ami sur un réseau social mais très érotique (voir plus), des femmes sur la plage qui peut nous déclencher, et nous donner envie d'aller se masturber encore et encore, et d'aller voir du porno, le problème est la chez nous. On a un cerveau de "dépendant", c'est une maladie l'addiction.
| Dernière mise à jour il y a 1 an #12 - Voir le message

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