Dehors, la neige tombe du ciel semblable à des boules de cotons. Un homme est assis dans cette vieille maison en bois. Il fixe le feu de la cheminée depuis plusieurs heures. Immobile, on ne distingue dans ses yeux que le reflets des flammes. Les bûches qui se brisent ne l'étonnent pas, le brasier soulevant parfois les cendres ne le fascine pas ; non, il semble plonger dans la contemplation la plus simple qui existe. Aucun songe ni émotions ne le traversent : son esprit est en paix. Il ne cherche plus rien à part la tranquillité que lui apporte la contemplation des spectacles communs. Bien loin des artifices du monde moderne qui gangrènent les cerveaux par de faux désirs, de faux accomplissements, de faux rêves ; cet homme a trouvé la paix au sein de sa nature la plus profonde. Aujourd'hui, il n'a pourtant mené à bien que de simples tâches : il a coupé du bois, nettoyer son foyer, réparé le toit puis chassé un lièvre. Néanmoins, cette vie lui apporte une paix intérieure sans nulle autre pareil. Pourquoi ? Car il s'est accompli au travers de tâches remplies de sens malgré leur flagrante banalité.
Mon cerveau subit les sévices de ce monde moderne. Coincé entre sollicitations sexuelles, consommation excessive, contenu médiatique et ludique en abondance, nos vies ne semblent plus avoir aucun sens. Notre cycle de la récompense est déréglé ce qui amène à ce manque d'auto accomplissement pourtant essentiel dans l'amour de soi. Bloqué dans cette rame de métro, le regardant fixant sans but et sans saveur cet écran m'innodant de vidéos futiles ; je rêve parfois de fixer, moi aussi, ce feu de cheminée que décrivait Théodore Kaczynski. Goûter à cette sérénité enrobée de simplicité, c'est sûrement la seule chose qui donnera un sens à cette vie fade que nous vivons tous.
Mon cerveau subit les sévices de ce monde moderne. Coincé entre sollicitations sexuelles, consommation excessive, contenu médiatique et ludique en abondance, nos vies ne semblent plus avoir aucun sens. Notre cycle de la récompense est déréglé ce qui amène à ce manque d'auto accomplissement pourtant essentiel dans l'amour de soi. Bloqué dans cette rame de métro, le regardant fixant sans but et sans saveur cet écran m'innodant de vidéos futiles ; je rêve parfois de fixer, moi aussi, ce feu de cheminée que décrivait Théodore Kaczynski. Goûter à cette sérénité enrobée de simplicité, c'est sûrement la seule chose qui donnera un sens à cette vie fade que nous vivons tous.
Enfin bon, je relance comme d'habitude
https://image.noelshack.com/fichiers/2019/26/1/1561369285-b5751405-5a4a-4e47-b4d7-513160ba2c85.png