27 ans, puceau. J'ai découvert le porno à 7 ans et la masturbation à 9. Je porte sur mes épaules un passé d'enfant surdoué mais maltraité et harcelé à l'école, et me bats tous les jours contre l'anxiété, la dépression et les pensées suicidaires. J'ai toujours considéré la sexualité comme quelque chose d'encombrant, vecteur d'une pression sociale insupportable. Le porno n'était pas tant une façon d'extérioriser mon désir qu'un refuge contre un environnement hostile.
J'estime m'être fait voler ce qui devait être les 20 plus belles années de ma vie. La masturbation ne me procure plus aucun plaisir, et le porno m'a blasé. Je n'ai plus aucune érection. À défaut d'avoir des bons souvenirs dans lesquels puiser pour affronter la vie, je voudrais conserver le peu d'énergie qu'il me reste pour les années difficiles qui s'annoncent. À défaut de mourir vieux, encaisser, aider ma famille à se passer de moi, finir tout ce que j'ai commencé.
Je vis le NoFap comme une dernière tentative de regagner cet état d'esprit où j'attendais quelque chose de l'avenir – voire reconquérir cette énergie pour faire un bout de chemin avec quelqu'un. Faute de quoi je balayerai le sexe de ma vie, dussé-je passer par une opération.
J'estime m'être fait voler ce qui devait être les 20 plus belles années de ma vie. La masturbation ne me procure plus aucun plaisir, et le porno m'a blasé. Je n'ai plus aucune érection. À défaut d'avoir des bons souvenirs dans lesquels puiser pour affronter la vie, je voudrais conserver le peu d'énergie qu'il me reste pour les années difficiles qui s'annoncent. À défaut de mourir vieux, encaisser, aider ma famille à se passer de moi, finir tout ce que j'ai commencé.
Je vis le NoFap comme une dernière tentative de regagner cet état d'esprit où j'attendais quelque chose de l'avenir – voire reconquérir cette énergie pour faire un bout de chemin avec quelqu'un. Faute de quoi je balayerai le sexe de ma vie, dussé-je passer par une opération.