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Pointages
  • Il y a 1 an
    1074j
    Recteur_Grammaton a tenu 1074 jours :
    Abstinence n°1
    [J 1074]
    Disqualifié automatiquement pour cause d'inactivité prolongée.
    Abstinence terminée le 08/03/2023 à 11h51
  • Il y a 1 an
    1074j
    Recteur_Grammaton en abstinence depuis 1074 jours :
    Abstinence n°1 | Mode EXTREM
    [J 1074] Hier une étape a été franchis.

    La formation sur laquelle je travaillais depuis plus d'un an et demi est terminée. C'est une pièce majeur qui vient de s'assembler dans le puzzle de ma vie.

    Une vie au goût de naufrage. j'ai échoué dans un monde qui ne me ressemble pas et dans lequel je ne pourrais être heureux. J'ai choisis de ne pas mourir dans ce monde.

    Je suis capable de mener à terme un projet personnel, tout cela en ayant un job en parallèle.

    La suite sera difficile. Elle m'effraie en fait. Mais ce n'est rien à côté de la souffrance de la vie ennuyeuse que menait jusqu'alors. Je me sens vivant.

    "Extrait de mon journal."
  • Il y a 1 an
    1057j
    Recteur_Grammaton en abstinence depuis 1057 jours :
    Abstinence n°1 | Mode HARD
    [J 1057] Je me suis levé tôt. J'ai travaillé dure et la dernière étape de ma formation touche à sa fin.

    L'espoir perdure.

    Cette semaine a été un désastre. Le job consistait à étaler du sable d'égout sur un grand tapis avec une pelle. Il y avait de la merde partout et j'étais trempé.

    L'odeur de la merde était omniprésente. Le genre de taf qui tue ton âme et envoi ta fierté aux oubliettes.

    Mes collaborateurs avaient l'air tous à l'ouest, on aurait dit un troupeau de playmobiles sans but.

    Après de telles journées de merde, malgré le fait qu'il était l'heure de partir. Ils semblaient tous de même attendre l'approbation du chef. Il était tous en cercle autour de lui comme des chiens qui attendent leur sucres.

    Au milieu de ces golems, j'avais le sentiments d'avoir échoué dans un classe de rattrapage. Comme à mon habitude, je suis partis à l'heure sans même me retourné.

    Le chef m'a fait remarqué que je jouais « perso » Je lui ai répondu que c'était l'heure de partir sans me justifier, sans aucun rictus d'un quelconque remords.

    J'ai accéléré. Dans le rétroviseur je l'ai vu resté planté là, dans un nuage de poussière.

    Le soir j'étais épuisé. Impossible dans mon état de bosser sur ma reconversion professionnelle.

    J'avais juste envie de m'évader, de penser à autre chose, d'oublier cette journée de merde, d'éliminer cette odeur de sable qui pue la pisse.


    "Extrait de mon journal."
    Pointage édité il y a 1 an
    Rapport sexuel tarifé
    Equipe: Libria
  • Il y a 1 an
    981j
    Recteur_Grammaton en abstinence depuis 981 jours :
    Abstinence n°1 | Mode HARD
    [J 981]
    Il aimait ces moments de calmes. Ceux juste après la tempête. Le diesel de la vieille clio ronronnait dans le froid de décembre. Il faisait déjà nuit quand il était sortis du gymnase. Il traversa les villages de son enfance, les décoration de noël scintillaient. Le souvenir des rodéos en scooter avec Steven lui revinrent. Il y avait aussi les parties de playstation dans sa petite chambre. Il se souvient que son ami était le seul à s’interposer quand le danger était là. A cette époques, il n'aurait jamais imaginé se battre. L'idée de monter sur un ring aurait été pour lui un supplice. Alors le faire devant une foule.

    Mais il l'avait fait. Il expira à pleins poumon, avec le calme d'un bouddha. La CBD bien dosé qu'il avait pris pour redescendre y était pour quelque chose, tout comme le sentiment du devoir accompli. Il tourna vers la route du village où il avait grandis, lieu de ses derniers souvenirs d'insouciance. Il pris à droite et se gara dans la discrète impasse de la mairie. A l'autre extrémité du vaste parking, juste derrière le paisible platane se trouvait la salle des fêtes. Plus de vingt ans après, L'endroit était identique.

    Des souvenirs refirent surfaces. Il se rappela les soirées passés dans cette salles. Il se rappela de Marine, de Nathalie et de Manon. Toutes étaient minces, belles et instruites. Les soirs de bals elles étaient resplendissantes. Il avait aimé chacune d'entre elle en secret. Il avait espéré, en implorant les dieux. Il n'avait jamais réussi à en séduire aucune.

    Au fil des bals, il avait vu tout ses amis arriver à leur fin, entrer dans les souvenirs indélébiles de leur vie adolescente. Il les avais vue les embrasser, les accompagner chez elles avec une facilité déconcertante. Il les avait envié. Il avait essayé de comprendre en vain. Il était devenu le mec sans copine. Celui qui galère. Le loser.

    Les années avaient passé, les jeunes du villages étaient partie dans la diaspora des études et de la vie, ne laissant place qu'a quelques feuilles mortes sur un parking vide. A travers la vitre de la salle municipale, les lampes de sortie de secours éclairaient faiblement l'intérieur de la vaste salle et son bar vide. C'est là que l’éternel timide qu'il était se réfugiait pendant que ces amis invitaient les filles à danser des slows.

    La chaleur de son thermos irradia sa main. Il se coula un café en repensant à la terreur qu'il éprouvait quand il devait quitté ce bar. Une peur panique. Ce champ gravitationnel mystérieux qui l'avait si souvent cloué sur ce banc imbibé de bière.

    La fumée chaude du café s'élevait dans les airs. Pensif, il contempla ce lieu hanté de souvenirs, en repensant à la guerre qu'il venait de livrer. L'intensité avait été telle qu'il ne souvenais à peine du visage de son adversaire. Il entendait la foule, l'encourageant à mettre ce tueur à mort. Il sentait presque le regard des spectatrices fixé sur lui, car elles l'avaient regardé lui. La douleur à sa cuisse gauche, tuméfiée par les low-kick, était anesthésié par la fierté d'avoir agis. Il releva la tête, pour chercher le fantôme de son passé. A travers la double vitrage, son esprit entrevoyais les mains osseuses du jeune adolescent timide qui s'accrochait jadis a ce bar, priant pour que son verre ne soit jamais vide.

    Il avait été déçu, il avait échoué à agir. Ignoré des filles, il avait d'abord cherché à travers les livres des réponses, Il cherchait encore, mais cette fois à travers les expériences douloureuses de la vie. Lui qui s'était fait harcelé, était désormais un homme fort. Il se rappela Madame Peclier, professeur de volley du collège, qui lui suggérait de rester sur la touche afin de ne pas gêner le jeu. Il y avait cette phrase « Je te mettrais la moyenne mais ne bouge pas ». Ensuite il y avait l'épreuve des brimades dans le vestiaire, qui consommait le peu de fierté qui lui restait.

    Il avait été la mec chétif qui encaisse des claques. Le mec qui du fond de l'enfer, voit les autres prendre du plaisir et se croire les meilleurs parce qu'une force appelée chance les a élu eux et pas lui. Dans sa propre famille, il avait été délaissé au profit d'une sœur plus prometteuse, « plus facile à vivre » comme le disait sa mère. Il avait commencé la partie en mode "Hardcore" sans le savoir.

    Il avait été le mec qui se relève, en dépit de la dépression et de la noirceur de ses pensées. Dans l’abîme de sa vie bancale, Il avait écouté ce passager noir, tout en contemplant la lumière naissante de la sagesse, à l'aube de sa vrai naissance. Il avait été celui qui se développe, dans l'exercice et dans l’étude. Il était celui qui revient pour écrire le roman d'une vie non terminée. Envers un destin cruel.

    Car un homme qui ne termine pas son travail ne sera jamais vraiment un homme.


    Un jour x de 2022
    "Chronique d'un B"
    Pointage édité il y a 1 an
    Rapport sexuel tarifé
    Equipe: Libria
    13h43m41s
  • Il y a 1 an
    940j
    Recteur_Grammaton en abstinence depuis 940 jours :
    Abstinence n°1 | Mode HARD
    [J 940]

    Je suis allé au travail avec dégoût aujourd'hui. Cela dit je suis allé à la boxe et ai étudié. Les choses n'avancent pas aussi vite que je le souhaiterai. Tout semble difficiles. J'ai le sentiment de ne jamais toucher terre. Le succès que je souhaite me semble comme une étoile lointaine . Dans la nuit froide, je la regarde scintiller avec humilité.


    Extrait de mon journal.
    Pointage édité il y a 1 an
    Vient d'obtenir le grade Pharaon
    Rapport sexuel tarifé
    Equipe: Libria
  • Il y a 1 an
    838j
    Recteur_Grammaton en abstinence depuis 838 jours :
    Abstinence n°1
    [J 838]

    Les mains crispé sur le volant de la vieille Clio, il songeait à ce qu'il allait bien pouvoir dire. Sur le siège passager, était posé une enveloppe. Elle contenait le texte qu'il avait rédigé. Ce texte relu à la va vite par son père qui, l'air désespéré, l'avais sommé de retourner voir Monsieur le proviseur. Il fallait le convaincre de reprendre ce loser de fils un an de plus.

    Ce courrier était sa bouteille à la mer, avant d’être viré de la maison familiale. La Clio pris la direction du sud. Il se rapprochait, son cœur battait fort. A la façon d'un artiste cocaïné qui arrive sur scène déchiré, il n'avait aucun texte, aucune préparation. Juste un vélo qui tourne à plein régime dans le cerveau.

    D'ailleurs où il allait, personne ne l'attendait. C'était une idée de son père qui privilégiait les actions "chocs". Sans aucun égard pour la timidité de son fiston.

    Il arriva sur le parking désert de l'établissement. Il gara sa voiture à coté des rares autos du personnel astreint de faire un peu de rab estival. Sur le gravier chaud, ces pas faisait un bruit semblable aux foulées des tennisman de Roland Garros. Son reflet apparu dans les vitres impeccables du secrétariat scolaire. Il y vit cette silhouette menue vêtu d'une chemise blanche trop grande.

    Il entra dans la fraîcheur des bureaux silencieux. Il salua Madame Charrette, dont le regard étonné, semblait ne pas comprendre la visite d'un jeune homme à cette période. Que faisait-il là, une enveloppe a la main, quand l'année scolaire et les inscriptions pour l 'année suivante était terminées.

    -Bonjour, Je souhaiterai voire Monsieur Chalayer, est il disponible ?

    -Bonjour, je regrette mais le proviseur est en rendez vous. Puis je prendre un message ?

    L'ultimatum de son père résonna dans sa tète. « Soit tu rentre avec un redoublement pour l'an prochain » soit tu fait ta valise. D'une voix puissante dont l'écho le fit presque sursauté, il rétorqua.

    -Je viens de très loin. Et je dois absolument lui remettre ceci en main propre. S'il vous plaît.

    Après trois secondes de réflexion avec ce rictus d' agacement, l'employée prit le combiné.
    Le cœur d’Adrien battait fort.

    -Bonjour, je sais que vous ne souhaitiez pas être importuné, mais un jeune homme souhaiterai vous parlé, il dit venir de loin.

    Après un temps d'attente semblable à l’éternité, elle raccrocha le combiné.

    -Monsieur le proviseur vous attend dans son bureau.

    Il remerciât la dame puis s'engagea dans les dédales de l'établissement. Ses jambes étaient en cotons, Il était en sueur et avait la nausée. Entre la fraîche nouvelle d'un examen raté, épuisé par les traditionnel engueulade familiale à cause de ce fiston incapable de réussir un examen, il arriva épuisé devant une porte entrouverte.

    Avant qu'il n'eut le temps de frapper, une voix grave l'autorisa à entrer. Le proviseur Chalayer était derrière cette imposant bureau acajous. Vêtu d'un costume gris terne, il avait l'allure imposante d'un empereur romain. A ces cotés ce trouvait madame le conseillère principal d’éducation. Elle connaissait bien le parcours bancale d’Adrien. Quatre yeux le contemplaient avec un air empreint d'incompréhension mais aussi d'une supériorité évidente.

    Ils ne le firent pas asseoir. Le proviseur regarda sa montre.

    -Que puis je pour vous Monsieur? Adrien déglutit en tendant l'enveloppe.

    -Je viens vous remettre ceci en main propre.
    Madame la CPE pris l'enveloppe et en sortis la lettre écrite quelque heures auparavant.

    Après un bref regard, elle la passa à son chef. Tel un médecin qui ausculte la radiographie d'un cas grave, il fronça les sourcils dans un silence assourdissant.

    -Madame la CPE brisa le silence. Elle s’adressera à Adrien comme à un délinquant récidiviste, dans le rôle du gentil flic.

    -Adrien, je t'avais prévenu, on en avais parlé. Tu n'es pas allé voir le psychologue comme je te l'avais demandé.

    Puis elle continua son serment en présence de son supérieur hiérarchique. Qui les mains jointes et les yeux au ciel, écoutait ce fidèle lieutenant. Une fois le serment terminé, le proviseur lança un glacial « Je vais réfléchir à votre cas, je vous répondrais ultérieurement, fermez la porte en, sortant».

    Adrien sortit de ce bureau avec encore moins de fierté qu’avant d'y entrer.

    Sur le chemin du retour, il repensait à ces camarades pour qui tout était simple. Il les imaginait avec leur petit amies, buvant un rosé au bord de la mer. Devant cette maman et ce papa fier.

    Il reprit la route du nord.

    «Souvenir »
    "Extrait de mon journal"
    Pointage édité il y a 1 an
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    Equipe: Libria
  • Il y a 1 an
    803j
    Recteur_Grammaton en abstinence depuis 803 jours :
    Abstinence n°1
    [J 803]

    -Je sors avec le femme de mes rêves. Elle est mince, au style classique. Châtain clair ou blonde aux yeux claires. Elle est intelligente et instruite. Elle aime ma bizarrerie et crois en moi. Je me sens "aimé".

    -J'ai quitté mon bullshit job. J'ai envoyé cet emploi dans les oubliettes de mon esprit et de ma vie. Pour toujours.

    -Je vis de mes propres affaires. Ma vie d'avant me semble futile, ennuyeuse. Je ne pourrais la revivre

    -J'ai acheté une maison. Elle se trouve au fond d'un impasse anonyme. Du lierre cours sur les murs. A l'arrière il y a un petit jardin avec un catalpa qui ombrage un salon en fer forgé. Il y a un sous sol dans lequel je m'isole de longue heure pour travailler. Il y a une immense véranda ou j'y entrepose des plantes vielles de plusieurs décennies. Des dépendances me servent de gymnase. Nous y recevons nos nombreux amies.

    Ma vie d'après.

    "Extrait de mon journal"
    Pointage édité il y a 1 an
    Edging Consultation volontaire de porno Consultation volontaire de contenu érotique
    Equipe: Libria
  • Il y a 1 an
    798j
    Recteur_Grammaton en abstinence depuis 798 jours :
    Abstinence n°1
    [J 798] J'ai fait un rêve.

    Je me gare sur un parking. Et sors sous la pluie. Il y a d'autre gens autour, je ne les vois pas mais ressens leur présence. Nous arrivons devant un restaurant. Nous y entrons.

    La décoration me fait penser à l’intérieur d'un immense chalet, à la fois boisé et sombre, dans une lumière médiéval.

    Une fois le vestibule passé je me retrouve face à une immense table en bois d’où proviennent des bruits de foules et de couverts qui 's’entrechoquent. Je reconnais des visages familiers. Il y a Manu, du club d'échecs qui me fais signe. Il m'a réservé une place à ses cotés. Je lui dit que j'arrive tout en poursuivant mon tour de table.

    Je salut du chef des visages que je semble connaître mais sans savoir à qui j'ai à faire. En milieu de table, Nicolas de la boxe m'invite à ces cotés. Je me souviens de la brutalité de ces poings, mais aussi de type sympa qu'il est. Je m'assois et salut des personnes en face de moi. Je crois reconnaître Damien, mon camarade de BTS.

    Je culpabilise car Manu m'avais réservé une place. Je me lève sans raison et me dirige vers la sortie. Dehors il fait nuit noire et sous une pluie battante, je tente de regagner ma voiture. Mais le parking n'est plus à sa place. Comme si le monde avait été étiré.

    Emmitouflé sous ma capuche je regagne le restaurant. Une fois à l’intérieur je décide d'aller visiter les toilettes. Il y a des pissotières et des cabinets fermés par des portes vertes, les mêmes que dans mon ancien lycée. Je retourne en salle, beaucoup de gens commence à se lever et à se diriger vers l'arrière de l'établissement. J'ignore où il vont et je décide de prendre le chemin inverse. Je croise Cédric, un ancien gars de mon village et du collège. Nous échangeons quelques mots par politesse. Il semble avoir besoins de moi pour une affaire. Mais je ressent le besoins urgent de partir.

    Je me réveille.

    "Extrait de mon journal"
    Edging Consultation volontaire de contenu érotique
    Equipe: Libria
  • Il y a 1 an
    791j
    Recteur_Grammaton en abstinence depuis 791 jours :
    Abstinence n°1
    [J 791]
    La journée d'hier a été un de ces jours inutiles. Je me suis levé en caleçon et ai passé la journée à me convaincre que j’allais réussir à faire cette méga séance de sport, cette méga séance d'étude.

    Dans mon imaginaire j'allais réussir à boucler tous ces dossiers. Puis j'aurais même le temps d'aller au lac pour flâner, d'aller visiter mes grands parents, puis d'appeler quelque amis.

    J'aurai été fière d'une telle journée. Mais en fin d’après-midi, la journée était déjà bien avancé et j'étais toujours à la même place avec le même caleçon sale.
    Malgré mon immobilité du jours, j'étais fatigué et j'avais faim. Je me sentais léthargique, sans volonté. Et puis il y avait cette angoisse inexplicable, paralysante.

    Inhibé par ce vélo dans ma tête, j'ai pensée à mon appartement sale, à ma calvitie, aux femmes qui me font fantasmer, à ma carrière ratée, à mon impuissance à embrasser la vie.

    J'ai pensé à ce futur hypothétique, dans lequel je surmonte toute mes peurs et annihile toutes mes frustration. Dans ces pensées je me vois apaisé et victorieux, à l'aube de ma mort.

    "Extrait de mon journal"
    Pointage édité il y a 1 an
    Edging Consultation volontaire de contenu érotique
    Equipe: Libria
  • Il y a 1 an
    734j
    Recteur_Grammaton en abstinence depuis 734 jours :
    Abstinence n°1 | Objectif: 730 jour(s)
    [J 734] Je suis arrivé sur ce vaste parking avant la cérémonie. J'ai pris soin de me garer loin des autres, pour filer à l'anglaise.

    Quand je suis arriver tout le monde était là, dans cette vaste salle des fêtes municipale. Je n'avais pas envie d'être là. J'aurais voulu être ailleurs. Serrer toutes ces mains était un supplice.

    Certains mangeaient des petits fours, d'autres buvaient un verre de blanc en bavardant. Il y avait le club des retraités au centre de la vaste pièces. Jacky, Maurice et Bertrand qui discutait mollement du « bon vieux temps ». Deux ans après leur intronisation de rentier de l’état, de leur carrière passée semblait demeurer un syndrome post traumatique.

    Il y avait le groupe des aspirants retraités, ceux qui sont trop jeune pour se barrer et trop vieux pour se réorienter ailleurs. Encore pas mal de séminaires infantilisants, de sourires forcés aux vœux du président, Ils étaient castrés de toutes volonté comme des chats domestiqués, dont l'unique but est d'attendre qu'un maitre leur remplissent la gamelle.

    Puis Il y avait les jeunes, à l'esprit déjà émoussé par le conformisme ambiant, qui semblait rêver de ce Keno magique. Prêt à échanger leur jeunesse contre un chèque de l’État.

    Au centre de la vaste salle se tenait Jean-Claude, les épaules rentrés, le dos vouté. Les yeux agars, comme un mauvais boxeurs en fin de carrière.

    Jean Claude était ce gars qui avait échappé à tout les plans sociaux. Pendant quarante ans il avait rampé pour conserver son job, il était même devenus syndicaliste pour obtenir l'immunité. Il aurait vendu sa propre mère pour conserver sa place, son appartement et sa voiture. Aujourd'hui Jean-Claude rendait son insigne et avec, son identité. Une bouteille de champagne et une cagnotte paupal pour fêter sont entrée au purgatoire.

    Le directeur général pris la parole. Un post-it froissé à la mains , il lu ce discours qu'il n'avait pas écrits. Faisant l’éloge de Jean-Claude. Il le remercia pour cette belle carrière qui se terminait.

    J'imaginais déjà un plan de sortie discret. Mais se fut autour du futur retraité de parler. Il chiala au bout de deux mots et tourna le dos à son auditoire. Il se résigna à passer son papier à David dit « le tire au flanc »qui lu l’intégralité du discours avec le charisme d'un chartier.

    Face à l'absurdité de cette scène, je m'éclipsai par une porte dérobée. Une fois loin d'ici je me dis que je ne reverrai jamais Jean-Claude. Il était déjà mort.

    "Extrait de mon journal"

    Mon bilan des deux ans : stopfap.org/forum/4-temoignages/4180-deux-ans-et-a...et-au-dela
    Pointage édité il y a 1 an
    Vient d'obtenir le grade Vétéran
    A atteint son objectif de 730 jours
    Edging Consultation volontaire de porno Consultation volontaire de contenu érotique
    Equipe: Libria
    01m35s
  • Il y a 2 ans
    677j
    Recteur_Grammaton en abstinence depuis 677 jours :
    Abstinence n°1 | Mode NORMAL | Objectif: 730 jour(s)
    [J 677] Les temps sont toujours difficiles. Je n'aime pas mon reflet dans le miroir. J'évite donc de le regarder.

    Je croise les même gens qui répètent les même phrases comme des robots. « Bonjour », « bon appétit », «A demain », etc. Je ne ressens aucune sincérité, aucune chaleur.

    Moi je ne fais pas semblant. Simuler pour m’intégrer me demanderai trop d'effort.

    Ma concentration qui n'était plus qu'un brouillard est revenue. Je pense que je n'ai jamais été aussi focalisé sur mes études de toute ma vie. Ce regain d'énergie est due au sentiment d'urgence qui me dicte d’accélérer pour avancer.

    J'étudie pendant mes heures de travail. Je mens à mon responsable pour gratter du temps que j'utilise pour ma cause. Il m'arrive de bâcler ma mission, de me garer sur un parking isolé et de plonger dans mes projets personnels.

    Sans cela, il me serait impossible d'avancer et par conséquent de quitter cette routine qui me mine.

    Je pense au femme de façon moins fréquente, moins salace. Je les regarde plus à la façon d'un naturaliste qui observerait un beau spécimen.

    Je me suis surpris à bander juste en pensant . Je ressens beaucoup moins de colère et d'envie à la vue d'une jolie fille.

    Je vais profiter de cette accalmie pour avancer le plus loin possible.

    En attendant le prochain orage.

    "Extrait de mon journal"
    Pointage édité il y a 2 ans
    Edging
    Equipe: Libria
    23h16m17s
  • Il y a 2 ans
    667j
    Recteur_Grammaton en abstinence depuis 667 jours :
    Abstinence n°1 | Objectif: 730 jour(s)
    [J 667] Je me souviens de ma routine matinale d'il y a un an. Dans laquelle j'avais le temps pour une heure de sport avant le travail.

    En ce moment le sommeil est un précipice dans lequel je me refuse de tomber. Je traîne le soir. J'attends que le marchand de sable m'arrose avant que je ne l'arrose.

    J'ai fais un rêve mais je ne me souviens de rien. C''est un de ses rêves où il ne se passe rien de bien, rien de mal. Les événements s’enchaînent, tantôt banals, tantôt surréalistes.

    Il y a des visages familiers, il y a des visages inconnus. Il n'y a pas de sens et tout se mélange dans la froideur de ce monde souterrain.

    Une musique s'est élevé et j'ai ouvert les yeux dans ma chambre poussiéreuse. C'était le téléphone d'astreinte qui me signalait un problème.

    J'ai tapoté l'écran pour torcher le problème, sans aucunes consciences. Je suis retombé dans le néant.

    Puis le cloché du village m'a réveillé. J'ai sauté dans mon pantalon. J'ai jeté de l'eau chaude pour éviter de gratter la pare-brise.

    Vu l'heure qu'il était il m'était impossible d'arriver à l'heure. Au travail je suis passé par une porte dérobée. Personne n'a rien vu.

    Extrait de mon journal.
    Edging Consultation volontaire de contenu érotique
    Equipe: Libria
  • Il y a 2 ans
    662j
    Recteur_Grammaton en abstinence depuis 662 jours :
    Abstinence n°1 | Objectif: 730 jour(s)
    [J 662] J'ai le sentiment d'être dans un mauvais rêve.

    C'est devenue une norme depuis que je suis un adulte. J'ai appris à siroter les rares moments où je ne souffre pas.

    Je siphonne ces gouttes de miel avant qu'elles ne s'évaporent.

    Mes projets n'avancent pas. Je me contente de faire le minimum en attendant la suite.

    J’essaie de garder la forme, je bouge la tête, commence à m'échauffer et m’entraîne sans conviction. Je le fais juste pour ne pas m'effondrer. J’essaie de lire, de continuer d'apprendre pour me stimuler.

    C'est mon garde-fou avant l'abîme.

    Au travail tout le monde fait la gueule. Les gens ne semblent pas heureux. Ils ne sont pas bien en télétravail. Ils ne sont bien au bureau. Ils ont l'air de marionnettes qui répètent en boucle les même répliques. « Sa va ? », « Comme un lundi », « Comme un vendredi »« Bon week-end », « Bon appétits »...etc.

    Je ne ressens pas de chaleur dans leur yeux. Je ne ressens aucunes sincérités. Comme si je m'adressais à des bots.

    Question désir, c'est comme si j'avais renoncé aux femmes. Je me sens dans l'incapacité d'aimer et d'être aimer.

    J'aimerai me réveiller.

    "Extrait de mon journal"
    Pointage édité il y a 2 ans
    Edging Consultation volontaire de contenu érotique
    Equipe: Libria
  • Il y a 2 ans
    653j
    Recteur_Grammaton en abstinence depuis 653 jours :
    Abstinence n°1 | Mode NORMAL | Objectif: 730 jour(s)
    [J 653]

    Je vois les femmes, je regarde leur sourire, je contemple leur charmes plein d'assurance.

    C'est comme si elles avaient eut milles vies pour atteindre ce niveau de perfection.

    Leurs yeux sont comme une fenêtre entrouverte, par laquelle l'insouciance s'échappe comme l'effluve sucré d'un gâteau.

    Je ne ressens rien. L'odeur de ce gâteau n'attise plus ma faim. Ces images sont comme un film que j'aurai regardé trop souvent.

    Je contemple leur beauté comme je regarderai un papillon. Qui butine une fleur avant de s'envoler pour toujours.

    Je les imagine échangeant des SMS avec leur futur petit amis. Le sourire aux lèvres elles auront hâtes d'échanger la suite de cette épisode avec leur copine.

    Elles posteront des photos, recevront des louanges, des tas de likes de la part de chiens de meutes en embuscades derrière leur petits écrans. Ils attendront un petit commentaire, un petit sucre.

    Comme à travers une fenêtre entrouverte, ils regarderont ce feuilleton. Ils se compareront aux élus de cette belle.

    Dans l'obscurité de leur chambre, ils se diront avec envie que c'est injuste .

    Leur mains glisseront dans leur pantalon. Leur vice ne sera qu'un aveu de défaite, face à ce mystérieux gars sur la photo.

    Dans cette courte farce qu'est la vie, assujettie aux règles que l'homme à fixé envers l'Homme . Ils accepteront des jouer à ce jeu où ils ne seront qu' hommes de pailles.

    Ils leur suffiraient d'ouvrir les yeux, de prendre une bonne bouffée d'oxygène et d'observer. Ainsi ils pourraient se demander:

    Pourquoi un Dieu donne ils aux uns et pas aux autres ?

    Pourquoi suis-je dans cette chambre obscure, la main dans le pantalon et lui dans le chambre douillette de sa voisine, entre ses cuisses ?

    Pourquoi la société me catalogue comme un loser ?

    Pourquoi...

    "Extrait de mon journal"
    Pointage édité il y a 2 ans
  • Il y a 2 ans
    644j
    Recteur_Grammaton en abstinence depuis 644 jours :
    Abstinence n°1 | Mode NORMAL | Objectif: 730 jour(s)
    [J 644]
    Un brin de nostalgie m'a ramené dans les années quatre-vingt dix. Comme ci c'était hier, je me rappel encore de chaque détails. A cette époque deux-milles vingt deux me paraissait irréelle, comme de la science fiction.

    Nous y sommes.

    Hier je ressentais de l'ennui. L'ennui de devoir faire la sieste, l’ennui de ne pas avoir le jouet que je veux, l'ennui de ne pas avoir de console de jeux, l'ennui d'attendre que sa passe quand les adultes discutaient. L’ennui de devoir attendre le film du soir.

    Aujourd'hui règne un vide abyssale, que rien de matériel ne saurait combler.

    Mon instinct me dicte que je vais m'en sortir.

    Que je vais faire preuve de courage.

    Que je vais éliminer la variable « argent » de l'équation de ma vie.

    Que je ne gaspillerai pas mon temps .

    Que je vais faire preuve de plus de compassion envers mon prochain. Que je serai encore plus fort.

    Je souhaite à tous le monde de sortir de la mascarade dans laquelle nous nous trouvons depuis deux ans. Que nous puissions de nouveau sourire à une femme et qu'elle puisse nous sourire en retour.

    Je souhaite à tous d'exterminer le vampire du porno. Afin de redevenir un être humain.

    Je souhaite à tous de poursuivre le bonheur en devenant des acteurs.

    Changer votre regards sur les héros des séries. Devenez le héros.

    Vous aimez lire. Apprenez à aimez vous lire.

    apprenez à faire silence.

    Apprenez à dire « non ».

    Acceptez de décevoir autrui.

    Ne vous justifiez qu'en dernier recours.

    Jugez vous sévèrement .


    cette année je vais changer de travail. C'est mon seul objectif. Le reste suivra.

    Jugez moi sévèrement.

    Bonne année.

    « extrait de mon journal »
    Pointage édité il y a 2 ans
  • Il y a 2 ans
    641j
    Recteur_Grammaton en abstinence depuis 641 jours :
    Abstinence n°1 | Mode NORMAL | Objectif: 730 jour(s)
    [J 641]
    Hier soir je suis allez chez ma sœur. Pour l’apéro, elle avait invité sa meilleure amie Laura, avec qui je suis sorti à un bal. Elle était accompagnée de son mec et d'une amie. Lui était plutôt banal sans être une guenille.

    J'ai regardé cette femme, grande brune élégante se faire toucher comme un trophée que l'on m'aurais dérobé. Ils parlaient de déménager à San Francisco.

    Tout autour mes petites nièces insouciantes déambulaient en gazouillant. Tout se remue ménage me filait le tournis et m'oppressais.

    J'avais envie de me barrer et de retourner dans mon salon. Il y a eu ce classique tour de table pour savoir ce que chacun devenait dans la vie.
    Chacun racontait sa profession avec des termes élégants dignes des meilleurs curriculum vitae.

    Personne ne pris soin de me demander mon avis. Peut être le savaient ils déjà . Est il prudent de demander à un éboueurs si sa carrière est passionnante ?

    Il y avait cette fille, une amie de Laura, châtain aux yeux claires, plutôt jolie et soignée. Assise à côté de moi, elle ne semblait pas à l'aise. Je me suis dit que c'était de ma faute, que je ne mettais pas les femmes en confiance.

    Je lui proposais parfois des amuses gueules ou à boire, elle déclinait à chaque fois.

    Après que les invités de l’apéro aient pris congés, on a commencé à manger. Ma sœur nous à servis du végan maison, j'ai trouvé cela fade. Je n'ai pas terminé mon assiette.

    Puis je me suis sentis mal, je suis allé aux toilettes. Ébahis par ce cabinet séparé familial, qui sentais l'odeur parfumé des grands hôtels, avec un lave main. Le grand luxe comparé à mes propres chiottes dignes du tiers-monde.

    J'ai une une chiasse explosive. Comble de l'horreur, il n'y avait plus assez de papier pour m'essuyer. J'ai fait se que je pouvais sur le timbre poste qui me restait. Je suis ressortis des chiottes avec un sourire à la James Bond et le calbar humide.

    J'ai penné à finir l’excellent Bordeaux que mon beau-frère m'avait servit. Le dessert était une déception. Une banale salade de fruit exotique qui se vendait « sans lactose » et « sans sucre ». Une soirée végan pour fondamentalistes anti-allergène. Moi qui n'avais pas encore eu un vrai repas de Fête. Tout cela après avoir vu une de mes ex se faire palper par un étranger.

    Je suis rentré chez moi, déçu. Dans la nuit je regardais les bandes réfléchissantes et les platanes aux abords de la route. Un simple signal de mon système nerveux, un bref mouvement et tout serait finis.
    Plus de souffrance, plus de frustration, plus de métaphysique. Le noir, comme avant ma naissance.

    Arrivé chez moi j'ai à peine eu le temps de quitter ma veste que mes chiottes du tiers-monde m'appelaient pour une autre vidange d'urgence.

    Je me suis affalé sur mon canapé. Je n'avais ni l'envie d'un verre, ni l'envie d'un film. Je n'avais pas plus envie de dormir malgré l'épuisement que je ressentais. Je voulais être ailleurs. Mais je ne savais où.



    "Extrait de mon journal"
  • Il y a 2 ans
    640j
    Recteur_Grammaton en abstinence depuis 640 jours :
    Abstinence n°1 | Objectif: 730 jour(s)
    [J 640] « «Je me trouves avec des camarades de classe. Certains visages me sont inconnues, d'autres me semblent familiers. Il y Charlotte, une collègue de travaille, grande et jolie brune. Il y un gars, ancien élève de BTS qui faisait partie de la bande des baba-cool.

    Il me semble que nous venons de sortir d'une salle d'examen. Je ne me souviens pas avoir passer le moindre écrit, mais l'angoisse que je ressens induit la proximité d'une épreuve.

    Nous sortons dans une cours gravillonnée, un panier de basket rouillé nous surplombe. Certains allument des clopes, des groupes de discussion se forment ici et là. Comme une radio déréglée, le bruit d'ambiance rend chaque conversions inaudibles. L'odeur de la clope vient chatouiller mes narines, ravivant les souvenirs de temps révolues.

    Le groupe se rassemble et se dirige vers un bâtiment. A l’intérieur certains s'assoient autour d'une table ronde, des sacs à dos sont entassés aux abords. La discussion tourne autour des résultats, les gens semblent les attendre avec impatience. J'ai l'étrange impression d'être à la fois à l'intérieur et en dehors de leur cercle.

    Une personne entre, murmure quelques mots. Le groupe migre de nouveau dans la cours en gravier, sous le panier de basket. A travers la porte de la salle de classe, un professeur manipule une grande affiche, induisant l'imminence de l'affichage des résultats. Les gens s'affairent près de la porte, comme des poules qui attendent une poignée d'épluchures. L'atmosphère est électrique, je décide de quitter les lieux.

    Quand je reviens il n'y a plus personne, la cours en gravier est déserte. Je ne saurais dire la durée de mon absence ni où je suis allé. J'entre dans la classe. La liste, posée à quelques mètres est trop éloignée pour que je distingue mon nom. Mon cœur bat fort. Je m'approche.

    Tandis que je me dirige vers elle, je me réveil.

    Rêves.  » »

    "Extrait de mon journal"
    Pointage édité il y a 2 ans
  • Il y a 2 ans
    639j
    Recteur_Grammaton en abstinence depuis 639 jours :
    Abstinence n°1 | Objectif: 730 jour(s)
    [J 639] « « Je me trouves avec des camarades de classe. Certains visages me sont inconnues, d'autres me semblent familiers. Il y Charlotte, une collègue de travaille, grande et jolie brune. Il y un gars, ancien élève de BTS qui faisait partie de la bande des baba-cool.

    Il me semble que nous venons de sortir d'une salle d'examen. Je ne me souviens pas avoir passer le moindre écrit, mais l'angoisse que je ressens induit la proximité d'une épreuve.

    Nous sortons dans une cours gravillonnée, un panier de basket rouillé nous surplombe. Certains allument des clopes, des groupes de discussion se forment ici et là. Comme une radio déréglée, le bruit d'ambiance rend chaque conversions inaudibles. L'odeur de la clope vient chatouiller mes narines, ravivant les souvenirs de temps révolues.

    Le groupe se rassemble et se dirige vers un bâtiment. A l’intérieur certains s'assoient autour d'une table ronde, des sacs à dos sont entassés aux abords. La discussion tourne autour des résultats, les gens semblent les attendre avec impatience. J'ai l'étrange impression d'être à la fois à l'intérieur et en dehors de leur cercle.

    Une personne entre, murmure quelques mots. Le groupe migre de nouveau dans la cours en gravier, sous le panier de basket. A travers la porte de la salle de classe, un professeur manipule une grande affiche, induisant l'imminence de l'affichage des résultats. Les gens s'affairent près de la porte, comme des poules qui attendent une poignée d'épluchures. L'atmosphère est électrique, je décide de quitter les lieux.

    Quand je reviens il n'y a plus personne, la cours en gravier est déserte. Je ne saurais dire la durée de mon absence ni où je suis allé. J'entre dans la classe. La liste, posée à quelques mètres est trop éloignée pour que je distingue mon nom. Mon cœur bat fort. Je m'approche.

    Tandis que je me dirige vers elle, je me réveil.

    Rèves. » »


    "Extrait de mon journal"
    Pointage édité il y a 2 ans
    Edging
    Equipe: Libria
    12h25m57s
  • Il y a 2 ans
    638j
    Recteur_Grammaton en abstinence depuis 638 jours :
    Abstinence n°1 | Objectif: 730 jour(s)
    [J 638] ENCORE CETTE MIGRAINE. TANDIS QUE MA HANCHE NE ME FAIT PLUS SOUFFRIR.

    JE ME SUIS REGARDÉ DANS LE MIROIR. AVEC L'HABITUELLE DÉCEPTION À LA VUE DE CE CRÂNE QUI SE DÉGARNIT.

    APRÈS QUELQUES JOURS DE CONGÉS, MON VISAGE SEMBLE RAJEUNIR, COMME UNE FLEURE TROP LONGTEMPS PRIVÉ D'EAU. PREUVE DE LA TOXICITÉ QUOTIDIENNE D'UN BULLSHIT JOB ALIMENTAIRE.

    J'AI EU LA FORCE DE ME FAIRE UN THÉ. L'ODEUR DES FRUITS DES BOIS M'A RAPPELÉ LES PETITS DÉJEUNÉS DE MON ENFANCE. QUAND JE METTAIS ENCORE CINQ SUCRES DANS LA TASSE.

    DANS UNE FENÊTRE DE TIR INFIME OÙ J'ALLAIS MIEUX, J'AI FAIS DES ASSOUPLISSEMENTS. PUIS À LA DEMANDE DE MON CERVEAU JE SUIS ALLÉ SUR DES SITES D'ESCORTE. JE NE RESSENTAIS RIEN. JE N'AI PAS EU UNE ONCE D'ÉRECTION. SI UNE DE CES FEMMES AVAIT ÉTÉ LÀ, DANS LA PIÈCE, MON CORPS N'AURAIT PAS EU PLUS DE RÉACTION. C'EST COMME SI MES PARTIES GÉNITALES NE ME SERVAIENT PLUS QU'À PISSER.

    UNE DÉCENNIE DE PORNO INTENSIF, COUPLÉE À LA FRUSTRATION DE N'AVOIR JAMAIS ÉTÉ AIMÉ PAR UNE FEMME, ONT PEUT ÊTRE DÉTRUIT CE QUI RESTAIT DE MON DÉSIR. D'UNE VIDÉO À L'AUTRE JE ME SUIS MIS À CHERCHER DES TUTOS D'ASSOUPLISSEMENT SUR YOUTUBE, JE SUIS TOMBÉ SUR UNE JEUNE FEMME. DE TYPE BRÉSILIENNE AUX FESSES RONDES ET AUX CORPS PARFAIT.

    ELLE RESSEMBLAIENT À L'UNE DES ACTRICES DE MA COLLECTION PERSONNELLE SUR LAQUELLE JE ME SUIS MASTURBER DES MILLIERS DE FOIS.

    J'AI L'AI REGARDÉ FAIRE SON STRETCHING, METTANT SON CORPS DANS DES POSITIONS QUI JADIS M'AURAIT POUSSÉ À LA LUXURE. AVEC LA SOUPLESSE D'UN BÉBÉ, ELLE SE SERVAIT DE SON CORPS PARFAIT COMME S'IL ÉTAIT UN ACQUIS ÉTERNEL.

    SI LA SIMPLE VUE DE CE CORPS PARFAIT AVAIT UN EFFET DÉVASTATEUR SUR LA PLUPART DES SPECTATRICES , J'AI TROUVÉ CELA ENNUYEUX. CAR JE N'AURAIS JAMAIS CETTE FEMME.


    "EXTRAIT DE MON JOURNAL"
    Pointage édité il y a 2 ans
    Edging Consultation volontaire de contenu érotique
    Equipe: Libria
  • Il y a 2 ans
    637j
    Recteur_Grammaton en abstinence depuis 637 jours :
    Abstinence n°1 | Objectif: 730 jour(s)
    [J 637]
    Une douleur à la hanche. La nausée. Et cette lame dans mon cœur.

    J'ai de nouveau passé Noël seul. J'ai regardé « Maman j'ai raté l'avion », souvenir d'une époque « heureuse ». En sirotant une vodka.

    Le lendemain, j'ai réussi à me hisser hors de chez moi.

    Au supermarché j'ai vu un couple. La femme, mince, nez de Cléopâtre, style classique chargeait les sacs dans un utilitaire. Son aire concentrée la rendait encore plus belle.
    Comme un famélique regarde un poulet, j'ai fixé ses jambes galbées de ballerine à travers ses collants.

    Le mari, gendre idéal, mince à la chevelure épaisse avait l'air distrait, il n'a pas vu que je regardais sa femme avec insistance.

    J'en serais venu aux mains s'il avait fallu.

    Je suis rentré. Ma mère est passé m’amener mes cadeaux et de la volaille aux marrons. J'ai essayé de tenir une conversation avec le sentiments grandissant d'être le vieille aigris de service.

    Je la regardai déballer les sacs. Elle parlait, parlait et je n'entendais rien.

    Je regardais ses main d'ouvrière au redoutable revers. Jadis mère autoritaire qui chantonnait dans la cuisine, me tournant le dos alors que du bout des lèvres, j'essayai de lui faire une confidence.

    Parfois elle se retournait, traversant la pièce comme une toupies, me bousculant comme un tabouret mal rangé. Me reprochant d'occuper l'espace sans être utile. Et là plus question de parler.

    Désormais je l'observais. Sa fougue était comme la lueur déclinante d'un astre qui se consume. J'essayai en vain d'avoir de la compassion envers celle qui m'avait donné la vie.

    Au bord du divorce, même pas à la retraite, obligée de refaire des ménages pour payer le fioul.

    Enchaînant erreurs sur erreurs. N'hésitant pas à reporté sa colère sur son fils. J'avais du mal à croire que cette femme m'avait modelé.

    La menace de me « couper les vivres » qui m'avait tant de fois fait plier hier avait changé de camps.

    Comme d'habitude les sujets sensibles revinrent sur la tables. Les inégalités fraternelles, dont évoqué l'existence était comme violer un secret défense. Une adolescence a la bouche cousue avait rendu ma langue fourchue.

    Mes lèvres prononcèrent des mots que le garçon d'hier n'aurait pas même envisagé. A l'aube de cet ère, une sage discution familiale aurait sans doute neutraliser les métastases d'une relation toxique.

    Mais pour se faire, il aurait fallu écouter le fils, et peut être admettre s'être trompé une vie entière.

    Faire preuve de sagesse.
    Ne pas rejeter le blâme sur autrui.
    Ne plus être une victime.

    Cela semblait si simple.

    "Extrait de mon journal"
    Pointage édité il y a 2 ans
    Edging Consultation volontaire de contenu érotique
    Equipe: Libria
  • Mars

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    Challenge Mars 2023

  • Equipe:
    Libria
    Leader:
    Recteur_Grammaton
    Abstinences cumulées: 155j 12h50m33s
    Classement: 23 / 222
    Capacité: 22/22 - Ouvert à tous
    10638pts Badges
    • 33.86
      6.65
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      368
      1637
      270
      198
      8
      1459
      -33
      1074
      1074
    • 36/107097 Classement général (afficher ):
    Statistiques
    • Durée moyenne d'une abstinence: 1074 jours
    • 1 Nombre d'abstinences:
    • Jours Abstinence n°
    • Fréquence journalière:
    • 198 Nombre de pointages :
    • 0 Nombre de désertions :
    Participe aux sessions :
    
    Derniers messages postés:
    Recteur_Grammaton
    il y a 11 mois:
    *Compte supprimé*
    Sacré Victor
    Recteur_Grammaton
    il y a 1 an:
    @CoronaFap Merci de m’avoir lu. Je sais que je ne suis pas le seul à m’être senti « dépassé « par les événements.

    Nous avons 15 ans d’écart en effet. Il y a 15 ans je me sentais perdu. À l’époque je n’avais personne à qui parler, ni de forum d’échanges pour essayer de discuter avec d’autres personnes. J’étais vraiment seul avec mes problèmes.

    Mais aujourd’hui et avec le recule, je sais que je me suis souvent aveuglé moi même. J’ai eu des opportunités mais j’étais dans un déni de la réalité. Il n’y avait personne pour me conseiller et me pousser, pas de cercle d’amis avec des opportunités facile. Je te le dis franchement, A cet âge la copie était encore vierge.

    Puis les années on passées. L’anxiété était de plus en plus grande. J’ai finis par me croire incapables d’approcher une femme. Peut être à tu des opportunités à ta portée, commence par là, les petites victoires vont te redonner confiance. Tu peux commencer par simplement parler avec une femme sans vouloir à tout prix coucher avec elle. Parfois tout commence par un bonjour avec un sourire. Ne cherche pas la performance. Il faut commencer par amorcer la pompe à succès. Cela aide si tu es dans un club ou tu as une passion commune avec une fille. Car le sujet de conversation est déjà établi. Un autre conseil, ne t’aveugle pas avec le vie des autres, concentre toi sur ta vie .

    Beaucoup de gens qui sont en couple aujourd’hui ou comme tu dis, qui fondent des foyers vont se séparer et tu ne les enviera pas non plus. Si cela peut te rassurer, moi aussi j’ai connu la honte d’être puceau. Je ne le suis plus depuis trois ans. Mais cela n’a pas changé ma vie pour autant. J’ai avoué à plusieurs femmes le faite d’avoir perdu ma virginité à un âge plutôt tardif. Mais à mon grand étonnement cela ne les a pas bouleversé, bien au contraire. Si la femme en question est bien dans ses baskets, elle appréciera ton honnêteté mais ne te jugera pas. Dis -lui simplement que tu n’as jamais connu de femmes et elle comprendra. Si par hasard cela semble la gêner, ne te justifie pas. Tu n’as pas à t’excuser de la vie que tu as mené. C’est encore une chose que j’ai compris il y a peu de temps.
    Recteur_Grammaton
    il y a 1 an:
    Merci de m’avoir lu. Je sais que je ne suis pas le seul à m’être senti « dépassé « par les événements.

    Nous avons 15 ans d’écart en effet. Il y a 15 ans je me sentais perdu. À l’époque je n’avais personne à qui parler, ni de forum d’échanges pour essayer de discuter avec d’autres personnes. J’étais vraiment seul avec mes problèmes.

    Mais aujourd’hui et avec le recule, je sais que je me suis souvent aveuglé moi même. J’ai eu des opportunités mais j’étais dans un déni de la réalité. Il n’y avait personne pour me conseiller et me pousser, pas de cercle d’amis avec des opportunités facile. Je te le dis franchement, A cet âge la copie était encore vierge.

    Puis les années on passées. L’anxiété était de plus en plus grande. J’ai finis par me croire incapables d’approcher une femme. Peut être à tu des opportunités à ta portée, commence par là, les petites victoires vont te redonner confiance. Tu peux commencer par simplement parler avec une femme sans vouloir à tout prix coucher avec elle. Parfois tout commence par un bonjour avec un sourire. Ne cherche pas la performance. Il faut commencer par amorcer la pompe à succès. Cela aide si tu es dans un club ou tu as une passion commune avec une fille. Car le sujet de conversation est déjà établi. Un autre conseil, ne t’aveugle pas avec le vie des autres, concentre toi sur ta vie .

    Beaucoup de gens qui sont en couple aujourd’hui ou comme tu dis, qui fondent des foyers vont se séparer et tu ne les enviera pas non plus. Si cela peut te rassurer, moi aussi j’ai connu la honte d’être puceau. Je ne le suis plus depuis trois ans. Mais cela n’a pas changé ma vie pour autant. J’ai avoué à plusieurs femmes le faite d’avoir perdu ma virginité à un âge plutôt tardif. Mais à mon grand étonnement cela ne les a pas bouleversé, bien au contraire. Si la femme en question est bien dans ses baskets, elle appréciera ton honnêteté mais ne te jugera pas. Dis -lui simplement que tu n’as jamais connu de femmes et elle comprendra. Si par hasard cela semble la gêner, ne te justifie pas. Tu n’as pas à t’excuser de la vie que tu as mené. C’est encore une chose que j’ai compris il y a peu de temps.
    Recteur_Grammaton
    il y a 1 an:
    @Exprosse: Pour te sentir en paix, tu dois bâtir ta vie. Deviens quelqu'un, créer des choses qui te tiennent à cœur, deviens un expert dans la discipline que tu auras choisie. Le succès viendra et tu n'aura plus jamais à aller vers une femme. C'est la femme qui viendra à toi.
    Recteur_Grammaton
    il y a 1 an:
    *Compte supprimé*: Cela ressemble à une pensée de Pascal.
    Recteur_Grammaton
    il y a 1 an:
    *Compte supprimé*
    J'ai découvert ce terme il y à 3 ans. Cela décrit très bien ma situation. Bonne observation.
    Recteur_Grammaton
    il y a 1 an:
    *Compte supprimé*
    Si on en connait les rouages.
    Recteur_Grammaton
    il y a 1 an:
    @Juanitodu31
    800 jours.
    Recteur_Grammaton
    il y a 1 an:
    @Feather
    Merci!
    Recteur_Grammaton
    il y a 1 an:
    @Ybsfan
    Merci; Bon courage pour ton challenge.
    Recteur_Grammaton:
    C'est cool. Afficher
    Message posté sur le sujet Deux ans et au-delà il y a 1 an
    Recteur_Grammaton:
    Ni l'une ni l'autre. Je ne cherche pas absolument à mettre les choses dans des cases. La pornogr... Afficher
    Message posté sur le sujet Deux ans et au-delà il y a 1 an
    Recteur_Grammaton:
    En ce qui concerne la navire de l'intéressé, celui-ci à beaucoup valdingué, de gré où de force. M... Afficher
    Message posté sur le sujet Deux ans et au-delà il y a 1 an
    Recteur_Grammaton:
    Salut,

    J'ai connu de tels épisodes durant mon challenge. Notre libido et envie dép...
    Afficher
    Message posté sur le sujet Je n'ai plus aucune libido ! il y a 1 an
    Recteur_Grammaton:
    C'est psychologique. J'ai toujours du mal à bander sauf quand la fille me plait vraiment et que j... Afficher
    Message posté sur le sujet Pas d'érection en face d'une fille il y a 1 an
    Recteur_Grammaton:
    La genèse :

    Des déceptions m'ont poussé à débuter l'expérience. Il est poss...
    Afficher
    Message posté sur le sujet Deux ans et au-delà il y a 1 an
    Recteur_Grammaton:
    C'est tellement vrai. Afficher
    Message posté sur le sujet Mon bilan - Libéré du porno il y a 2 ans
    Recteur_Grammaton:
    Il m'arrive d'avoir ce message quand j'utilise une vpn. Dans ce cas j'actualise et je peux me con... Afficher
    Message posté sur le sujet [BUG] jeton csrf invalide il y a 2 ans
    Recteur_Grammaton:
    Salut,

    Je pense que tu as reçu une éducation de type "classe moyenne" où le mot d'...
    Afficher
    Message posté sur le sujet [ALERTE] Souhaite faire une magnifique année 2022, mais est trés instable psychologiquement et moralement. J'ai besoins d'ade il y a 2 ans
    Recteur_Grammaton:
    1984 de Orwel. Afficher
    Message posté sur le sujet Un livre à me conseiller en Anglais ? il y a 2 ans

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