Ceci est mon histoire
J' étais il y a peu ce qu'on appel un grand puceau. J'ai découvert les premiers effets de la branlette à 9 ans.
Mettre mon penis sous le jet d'eau chaude de la baignoire me procurait du plaisir. 13 ans est la préhistoire de ma vie et de ma confiance en moi-même. Mais un jour de novembre un meteor viens terminer cette ère paisible. Agressé dans la cours de récré, c'est machoire fracturée et côtes felées que la prof de français m'oblige à réciter un poème devant ma classe. Pour avoir "participé " à la bagard, je purge mes heures de colle dans la même salle que mes aggresseurs. Incinérant l'animal sociale que j'étais, l'enfer ardent de ma souffrance ne fait que commencer.
Sur les cendres de mon enfance renaît un agoraphobe aux lunettes de myope. Spectateur d'autres qui emballent des meufs, incapable de séduire, errant seul dans les couloirs du collège en attendant l'ultime sonnerie.
Quelques années plus tard, quand beaucoup avaient déjà vécu leur première fois, c'est en jeune stagiaire et puceau de la langue que je me masturbais dans les toilettes de l'entreprise.
Le porno était mon opium et la veuve poignet ma vodka. J'idéalisais les femmes en déesses parfaites, qui sont invitées à toutes les "teufs" et qui baisent sur commandes. En loser cette vie me semblait inaccessible.
J'aurai du essayer. En gymnaste trop ambitieux je me serais vautré. Fière d'avoir tenté, j'aurai appris à me relever en souriant. J'aurai eu grand besoins d'une gifle qui me réveille. Le miracle ne s'est pas produit. La vingtaine bien entamée j'ai paniqué. Le cadavre de cette jeunesse ratée devait disparaitre.
Faute d'un passé glorieux, j'ai érigé une facade en trompe l'oeil. J'ai travaillé mon apparence, mes répliques tel un comedien. J'ai suivi les conseils de gourous du dévellopement personnel. Avant de m'enterrer, j'ai répendu la chaux vive sur mon vrai moi rongeant mon identité.
On disait de moi que j'étais sociable. J'étais invité à des mariages où ma chaise restait vide. On disait de moi que j'étais séducteurs. J'étais l'éternel célibataire de service. Détenir un pouvoir, celui de plaire, c'était le pouvoir. Le piège de mon narcissisme s'était refermé, comme dans les oubliettes d'une imposture fatale, forteresse dans laquelle j'étais desormais emmuré.
A 28 ans je travaille les week-ends dans une fabrique de bouchon d'eau minérale. Un bagne qui me laisse un corps meurtri et la semaine de libre. Je fais du poker online ma seconde profession, j'écrase les tables et gagne autant qu'un job de bureau. A mes heures perdues je joue à World of Warcraft et visionne des séries jusqu'à l'aube. Je me lève en milieu d'après-midi et fréquente les sites voyeuristes, faisant peter la vis que mes ancêtres avaient trop serrée.
Je rêve de Vegas, de main event, de gloire. Comme si cet illusionnisme blinbling pouvait effacer en un tour une existence merdique. Je goute aux saveurs aigres douces des profils facebook d'amis expatriés.
Mes parents, à qui je n'ai jamais réussi à plaire entre en guerre. Trop indécis pour divorcer. Chacun essait de me manipuler. C'est là que tout s'éclaire, les problèmes durant l'enfance, les échecs scolaires à répétition, les attentes interminables à l'arret de bus sans que personne ne vienne jamais.
Un an s'écoule. Le poker est devenue mon bullshit job. Les films que je visionne, la nourriture que je mange, tout est fade. Je ne vois plus d'horizon dans ce désert. Tandis que le nuage noir de la trentaine menace, je me fais virer de tout les jobs où je vais.
Seul, je me reveil un matin d'été à 30 ans. Je pense avoir atteint "le bout du monde" et qu'au delà il n'y que le néant. Célibataire sans enfants dans une boite en plein dégraissage, une directrice d'agence aux dents longues menace de me virer. Je suis régulièrement convoqué dans son bureau pour "des points virgules mal placés". Je finis par abandonner. Muté à une heure de chez moi je dois renoncer au sport, seul ciment d'une batîsse fissurée. J'imagine le monde sans ma présence.
A 31 ans je m'égard dans une fête près de Nîme. J'embrasse une fille pour la première fois, c'est la reine du bal, le genre étudiante brune que tu superlikes sur tinder. Elle m'invite à danser, je refuse mais elle insiste. L'idylle se termine dans son lit. Le lendemain sur la plage un vent printagnié caresse nos visages. Nous n'avons pas fait l'amour. Décue, elle semble ne pas comprendre.
Elle ignore qu'elle vient de me sauver la vie.
Cette évenement n'a pas supprimé la frustration qui me hantait. Elle étais devenu telle qu'il m'étais desormais impossible de regarder un film, une série où l'on y voyait des femmes. Cette désagréable impression que ma tête allait exploser revenait sans cesse J'avais mal quand je rentrais du centre commercial après avoir vu des mecs en couple avec de superbes créatures. Je ne pouvais plus vivre en société.
J'ai décidé de regler ce problème et me suis inscrit sur des sites de rencontres. J'y ai découvert un job à pleins temps, une sorte de poker cruel dont une belle photo de présentation équivaut à une paire d'as. Mais comme au poker le meilleur jeu ne garantie pas la victoire. J'ai rencontré des filles et rattrapé le retard de toute une vie. J'ai appris à organiser en rendez-vous, à converser avec la gente féminine, à carresser une femme pour être dans sa tête.
Un jour il y eu Blandine, une petite citadine mince sportive, une belle créature. Je n'en revenais pas d'avoir peché un si beau poisson et de finir dans son lit. Je me souviens du massage que je lui ai fais le matin, des caresses sur son sexe, de ses tétons bien fermes dans ma bouche, du cunis qui la fait gémir de plaisir. Je tremblais car je ne parvenais pas à avoir d'erection et madame s'impatientait. Je me souviens d'avoir bandé le temps d'enfiler un préservatif. Je me souviens avoir la certitude que n'y arriverai pas malgré ce boulevard vers la victoire qui s'offrait à moi. Je pensais pouvoir réaliser , en ménageant de la sorte mon terrible secret, le crîme parfait.
Mais il n'en fut rien. Je suis sortis humilié de cette experience. Peut être que le porno n'était pas l'unique coupable, mais c'est sa consommation qui m'avait rendus incompétent dans le sexe. Ce jour là j'ai décidé de tout arreter.
Un jour il y eu Laurine, typée italienne et beaucoup plus jeune que moi, un foutu caractère. Durant une de nos engueulades je lui ai avoué ma virginité pensant qu'elle ne reviendrait pas. Mais cela n'a pas réduit son interet pour moi. On a continué à se fréquenter, j'étais à l'aise avec elle. Un jour elle m'a dit que j'avais le temps, qu'elle ne me jugerai pas pendant l'acte et que j'avais le droit à l'erreur. Un jour nous sommes sortis en ville et je l'ai ramené chez elle à la tombé de la nuit. Elle m'a demandé si je désirai aller "faire un tour" dans un coin tranquille. Nous avons fait l'amour dans le crépuscule de septembre dans une petite foret non loin de chez ses parents. J'ai vu son sourire après l'acte. Je me sentais libéré comme un homme normal.
Je n'étais plus puceau.
Mon bilan des 1 mois: https://www.stopfap....des-1-mois
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Voici un tuto pour bloquer le porno sur smartphone et PC. https://www.stopfap....sur-son-pc
Mon kit de survie NOFAP:
Je vais classer les mesures prises de la plus indispensable à la plus « pointilleuse »
-J’ai mis hors de portée tout contenus pornos (images, vidéos, sons)
-Je me couche tôt (22h30), je m’autorise à dépasser ce temps le vendredi et le samedi.
-Comme je me couche tôt, je ne regarde pas de série ni la télé en semaine
-Comme je me couche tôt j’évite de rester sur le web pour des choses futiles (réseau sociaux, vidéos divertissantes, publicités)
-Comme je me couche tôt je peux faire du sport le matin avant d’aller au travaille
-Pour être en forme le matin j’évite la malbouffe et surtout le sucre (soda, gâteaux, la tablette de chocolat entière, la baguette de pain entière). Je m’autorise une malbouffe par mois. Si je dois aller au resto pour raison professionnel rien n’empêche de choisir un menu équilibré et de boire de l’eau.
-J’ai réduit ma fréquentation des sites de rencontres, j’envisage à terme de les quitter ou de m’en servir comme d’une sorte de « radar » pour identifier les célibataires. Les fréquenter m’a permis de progresser avec les femmes, mais il est temps de passer à la vrai communication (demander en directe à madame qui me plaît et si elle est libre, comme le faisait nos grands-parents). Il est vrai que la conjoncture n’est pas favorable à la drague.