----- Nouveau départ ----
Addiction depuis mes 13 ans donc 10 ans de passé vis à vis du PMO. Prise de conscience réalisée pendant le défi nonutnovember.
"Que tu pense en être capable ou non, dans les deux cas tu as raison"
— Henry Ford
Record : 420 jours, fresh restart à cause des erreurs accumulées
Objectif : Ne pas retomber dans cette addiction ainsi que supprimer A VIE le porno dans ma conscience.
A travailler sur moi : mon manque de confiance, mon manque d'attention et agir pour canaliser l'espèce de suractivité (je ne peux pas rester focaliser sur une tache, je ne peux pas m'empêcher de faire plusieurs choses en même temps). Je souhaite sourire a la vie, ne plus déprimer constamment, améliorer mes rapports avec les gens et ne plus me cacher derrière ma timidité.
Un petit lien utile : https://www.yourbrai...-emotions/
J23 : Je remarque déjà que ma peau est bien plus nette !
J24 : Je me sens très légèrement plus motivé pour le sport !
Petite pensé au 24ème jour : Le porno et la branlette c'est quoi finalement ? Juste un moyen d'échapper à la réalité et à se créer une bulle qui finira tôt ou tard par nous étouffer. On est pas sensé se faire plaisir sois même égoïstement et regarder les autres le faire.
J29 : Grosse monté de libido mais on ne faiblit pas.
J42 : Testostérone en hausse ce jour. Conséquences : libido augmenté, facilité au sport, d’humeur plus confiante mais plus agressive.
J43 : Monté de libido.
J44 : Libido toujours élevé.
J47 : Libido stable. Humeur assez normal.
J289: Pensé : "De manière générale pour les drogues, au début : on contourne son objectif par autre chose et on se dit que c'était pas si mal et on recommence. Peu à peu on reviens à la débauche d'avant.
Puis on se sent mal, malsain et on a tendance à se sous-évaluer, à se juger énormément et on a du mal à se pardonner. Alors on cherche des moyens subsidiaires de toujours satisfaire cette envie car on est "plus à ça près".
On se dit : PROMIS on arrête mais d'un coup l'envie reviens et on y réfléchis plus et on se jette dedans, des fois dans des formes différentes pour se "rassurer" que l'on fait pas la même bêtise que hier et qu'on arrêtera de le faire demain.
Mais le problème est que bien sur avec cette mentalité on est pas prêt de s'arrêter, la curiosité chez l'humain est énormissime.
Donc réfléchissez à deux fois, vous restez votre propre ennemie mais aussi votre seul allié, choisissez dans quel camp être !" Pensé du aux erreurs qui a marqué le début de ma petite chute érotique pendant 3 mois.
[J380]: Grosse prise de conscience par rapport au challenge et aux erreurs commises. Compteur nofap, no porn inchangé. Compteur érotique remise à zéro.
[J 389] Ecoutez, le sexe appelle le sexe.
Moins vous y pensez, moins vous allez en avoir envie.
La pire chose est de : consulter de l'érotisme/porno ou même d'en parler avec des potes ou en couple, ça sert à rien à part vous donner une envie qui ne sera pas satisfaite immédiatement, ce qui va créer une frustration et une envie pressante.
Ca vaut bien évidemment pour les nudes que personnellement je déteste car si tu veux la personne dans son plus simple appareil, tu te bouges le cul et tu vas la voir.
Ce flux de données que reçoit ton cerveau au moindre nude ,à la moindre scène érotique et PIRE via une scène porno créé une envie qui n'était pas présente avant.
Puis aussi arrêter de vous dire : pas de trique, pas d'envie ça fait quelque jours, je me sens pas homme, viril etc... On est pas des machines à avoir le barreau h24 et l'envie doit être naturel et non pas préfabriqué par les contenus que vous voyez.
La flatline est tout à fait normale, même nécessaire, elle permet de reposer les pieds sur terre et d'arrêter de se voiler la face en se disant : je dois toujours être au taquet et souriant. Non la vie a parfois ce côté morose et faut l'accepter, vous voyez juste le vrai côté de la vie en ce moment et c'est bon signe.
Profitez plutôt du temps à faire ce que vous aimez, à passer du temps avec votre famille, amis etc au lieu de penser que le sexe est la finalité des choses.
Marque l'air du renouveau après 3 mois de difficultés !
Pourquoi arrêter le porno ?
En 2009, lorsqu’un scientifique a voulu faire une étude sur les effets de la pornographie chez les jeunes, il n’a pas su trouver un seul garçon qui ne consultait pas de sites pornographiques. Aujourd'hui, en dix minutes, un être humain peut voir autant de vagins ou de pénis qu’un de ces ancêtres n’en auraient pu voir en trois vies. Le problème est que nous avons toujours le même cerveau.
Le porno est un substitut de sexe. Ceci pourrait être sans grande conséquence, après tout les jeux vidéo suivent le même principe de simulation du réel sans les vrais stimuli. Mais un jeux vidéo n’est pas besoin vital. Nous sommes programmés pour être obnubilés par les occasions de nous reproduire, moins pour contrôler un personnage sur un écran.
Les images statistiques de magazines coquins de nos grands-parents n’ont plus rien à voir avec les vidéos en haute définition d’aujourd’hui ; les premières étaient du divertissement intense, les secondes sont du véritable conditionnement mental, surtout pour les adolescents au cerveau en pleine construction. Comment ? Par la dopamine.
La dopamine est un neurotransmetteur responsable de la recherche de récompenses et la gratification. Elle nous donne la motivation de poursuivre nos buts, à court comme à long terme. Une étude sur des rats a démontré qu’en inhibant totalement leur production de dopamine, ils n’avaient même plus la volonté de s’alimenter et se laissaient mourir de faim. Mais s’ils étaient au contraire gavés de dopamine, cela déclenchait un effet presque similaire et les rats devenaient extrêmement paresseux .
Quand une tempête survient, vous fermez les portes et fenêtres de votre maison. Après un gros pic de dopamine, le cerveau fait la même chose : il ferme ses récepteurs. La différence est qu’une fois le soleil revenu, vous allez rouvrir vos fenêtres. Le cerveau, lui, se prépare à connaitre une nouvelle tempête et garde ses fenêtres fermées encore pour un moment. Peu à peu, si plusieurs tempêtes surviennent, il devient paranoïaque et ne focalise plus que sur ces tempêtes, jusqu’à devenir spécialiste de la survie.
Il délaisse peu à peu les obligations plus bénignes, et en vient finalement à devenir un fervent chasseur d’ouragan. C’est un peu le syndrome de Stockholm version neuronale, et c’est ce qui explique que les addicts aux drogues dures vivent rarement dans des environnements hygiéniques, sains et propres. La satisfaction d’être propre est une goutte d’eau de plaisir en comparaison avec le torrent de la drogue.
En d’autres termes, les drogues dures stimulent les récepteurs de dopamine dans le cerveau a des niveaux extrêmes. Votre corps va donc en réponse diminuer le nombre de ces récepteurs afin d’éviter « la surchauffe ».
Quels sont les effets d’un niveau de réception bas de dopamine ? Fatigue chronique ; perte de motivation pour toutes les choses simples de la vie (couple, projets, etc.) ; insomnies ; humeurs irrégulières ; mémoire et estime de soi faibles ; anxiété sociale ; chute de la libido et troubles sexuels ; incapacité à se concentrer ; dépression, etc.
Ces effets ne se cantonnent pas aux drogues dures ou aux drogues dites douces utilisées en excès. La pornographie en ligne induit des effets sur le système nerveux similaires. Le désir sexuel est la motivation la plus puissante chez l’être humain : lorsque vous êtes excités sexuellement, vos niveaux de dopamine montent à près du double de ceux provoqués par la nourriture .
Mais contrairement à la prise d’une drogue faisant monter les niveaux très hauts, mais d’une façon très courte, on peut rester de longues minutes sur des sites pornographiques, et ce plusieurs fois par jour et/ou tous les jours.
Cela est dû à l’effet Coolidge, qui nous vient directement de nos ancêtres frugivores de forêts et qui avaient le même fonctionnement sexuel que les chimpanzés, c’est-à-dire très libertin. Cet effet nous enseigne que même quand vous venez de faire l’amour, si un autre partenaire se présente, votre excitation redémarre. L’effet Coolidge premièrement étudié chez les rats a aussi été observé chez les femelles , mais touche plus intensément les mâles de par leur constitution et intérêt reproductif différent.
Voilà le problème : les sites de pornographie en ligne consistent en une offre de milliers de vidéos courtes, sur lesquelles les utilisateurs vont cliquer les unes à la suite de l’autre, et donc sans cesse renouveler le processus de l’effet Coolidge ; sans cesse relancer un pic de dopamine. Ces répétitions fréquentes rappellent ceux provoqués par la cigarette et ses nombreuses petites bouffées de fumée inhalées, qui vont à chaque fois apporter une stimulation. La cigarette attache presque 80% de ceux qui l’essaye, tandis qu’une minorité de ceux ayant essayé l’héroïne atteindront l’addiction totale .
La cigarette ne produit pas autant d’effet que l’héroïne, mais c’est la répétition, le martèlement qui va entrainer le cerveau à s’adapter, et en redemander plus souvent sur le long terme. Les effets néfastes de telles répétitions n’apparaissent pas d’un coup, de façon tangible et concrète, car l’habitude et ses dommages fonctionnent selon le principe de l’effet cumulé.
En plus de l’incapacité à trouver l’excitation nécessaire dans une rencontre réelle, de par la saturation régulière en dopamine, et l’anxiété qui est soit de « ne pas être à la hauteur » par la comparaison inconsciente aux acteurs, soit de ne pas arriver à satisfaire une femme imagée et mythifiée par le décalage du virtuel, de plus en plus d’hommes souffrent, à cause d’une haute consommation pornographique, de troubles érectiles et autres problèmes physiologiques (comme l’incapacité à atteindre l’orgasme, ceci induit aussi par la masturbation excessive).
Quoi qu’il en soit, votre cerveau va en fin de compte avoir tendance à cesser d’associer le plaisir sensuel et sexuel avec la recherche d’une relation réelle et tout ce qui s’en suit (séduction, apprêtement, développement personnel, drague, etc.), mais l’associer plutôt avec une vidéo. Il va tout naturellement rechercher la récompense par le chemin le plus facile.
Le porno fourni un condensé de plaisir de façon démultipliée et sans les inconvénients de la recherche et de l’accouplement avec un partenaire réel. Objectivement, un parallèle peut être fait avec la nourriture industrielle hyper concentrée en sucres et graisses de mauvaise qualité.
Les marques fournissant ces aliments ont précisément isolé ce que nous adorerions le plus, et nous le propose en version concentrée. Cette consommation non naturelle en ce sens qu’elle est créé par l’humain, aboutit inévitablement, et ce quel que soit le sujet (bien que l’intensité de l’impact diffère d’un sujet à l’autre), à une reconfiguration des circuits neuronaux afin de s’adapter aux surstimulations.
La question n’est donc pas de savoir à partir de quel niveau de consommation cela peut entrainer des désagréments, mais quel prix sommes-nous prêts à payer en toute conscience afin de connaitre plus ou moins intensément ces plaisirs artificiels.
Bien sûr, tout est question de dosage, et un hamburger de temps en temps n’a jamais tué personne. Question de choix et maitrise, mais pour cela il faut etre informé sur les risques, et il se trouve que la question du porno est très ignorée.
Probablement parce que c’est tabou, mais aussi parce que cela génère des milliards de dollars et peut surement etre comparé au marché du tabac dans les années 50.
- Niko38
Texte ultra motivant:
Tu veux craquer maintenant ?
Hein ?
C’est ça que tu veux ?
Bah vas-y branle toi sec.
Prend ta queue, sors là.
Et astique toi ton gros sexe devant un gros cul.
Bah vas-y si t’en a envie.
Mais viens pas pleurer après.
De "oh mais maintenant je repars à zéro"
Avec t’a culpabilité sur la peau.
Oh j’ai fait tout ça pour rien.
Fait chier, au final je vais devoir attendre encore des centaines de jours.
À galérer, alors que tout ce que tu veux, tu l’as maintenant.
Donc c’est à toi de voir ce que tu veux.
Tout gâcher pour un plaisir durant 2 min.
Ou continue d’avancer même si ce n’est pas simple, et d’avoir encore de merveilleux effets bénéfiques.
Comme une énergie énorme, un bien-être physique et mental, une productivité accru, un sourire qui ferai rougir Apollon, une aisance verbale, ainsi que sociale, une tchatche à toutes épreuves, une résistance à la pression énorme, une joie quasi permanente, une attirance phénoménale envers les femmes, un bonheur communicatif, des idées clairs, le monde bien plus beau à regarder, un visage rayonnant, des yeux magnifiques, et j’en passe des milliers.
À toi de voir.
Le choix est entre t’es mains.
Mais fait le bien, et assume en les conséquences.
Certains actes parfois sont irrémédiables.
Et ce genre d’acte en fait partie.
Si tu veux utiliser cette énergie.
Travail, sors, rencontre des gens, rencontre des filles mignonnes en vrai qui te plaisent vraiment, perfectionne t’a vie, imagine ton futur, crée des plans pour gagner plus d’argent...
J’en passe des centaines.
T’a tellement de choses à faire et à accomplir.
- ἁβρότης