Salut
Etapes pour devenir un surhomme, ou simplement un homme:
Arrêter le "PMO", c'est-à-dire en premier lieu arrêter de consulter toute forme de contenu érotique ou pornographique
Travailler, y a que ça de vrai, charbonner jusqu'au dernier souffle, retrouver ce rapport quasi-mystique au travail: le travail est une prière, le moyen de tenir la promesse d'un lendemain meilleur. Plus concrètement, être occupé à charbonner pour atteindre ses objectifs
Faire du sport à haute intensité et très régulièrement. Devenir une machine. Pas facile quand le planning est rempli à 90% de taf (Cf point précédent ci-desuss)
Arrêter la masturbation. Sevrage complet, abstinence totale.
Rajouter encore de l'inconfort et de la discipline: douche froide, méditation
J'en suis au point 2 pour le moment
Pour ce qui est des rapports avec les filles, ça peut se faire à n'importe lequel des points évoqués ci-dessus, selon votre détermination, votre volonté, votre confiance en vous, vos priorités aussi, mais je peux vous garantir que si vous arrivez jusqu'au dernier point avec succès vous n'aurez aucun mal à ce que ça se fasse naturellement
------------------ [Edit 31/12/20] ------------------
Ecrit d'une traite, spontanément, sans réflexion préalable, ça aurait pu être un pointage si c'était pas aussi long Bonne lecture
Les sens de la vie, ça y’est les ai tous. Le sens de la vie, les sens parce qu’il y en a plusieurs, je suis arrivé au bout du monde. 31/12/2020. Soldams au bout du monde. Je vous explique.
I) Votre malheur
Ça part de là. Si vous lisez ces lignes, si vous êtes ici, c’est que vous vous posez des questions. Pourquoi suis-je malheureux ? N’ai-je pas ce que je voudrais avoir ? Ce que les autres (certains autres) ont ?
Partez de votre désir. De ce qui vous manque. Avant de vous demander comment vous relever, demandez vous pourquoi vous êtes tombé. Ça part de là. Pourquoi répétez-vous année après année les mêmes erreurs, les mêmes bêtises, et que rien ne change dans votre vie ?
Partez de votre désir. Très souvent, il se ramène à quelque chose de très simple. Les filles. Vous manquez de relations sociales riches, en particulier avec des membres du sexe opposé. Ça ne va pas tellement plus loin que ça. Vous avez beau chercher, imaginez votre vie avec ce problème résolu. Tous les autres problèmes ne se résoudraient-ils pas beaucoup plus facilement ?
Manque d’affection, misère sexuelle, manque d’attention, d’échange avec l’autre sexe. Laissez moi vous dire, avec sincérité, que le problème ne durera pas si vous le traitez. Dans 6 mois, voire moins si vous y mettez ce qu’il faut, c’est réglé. Au pire du pire dans 4-5 ans c’est bon, vous n’en entendrez plus jamais parler, ça sera terminé. Pourquoi ?
Parce que sur le papier la résolution de ce problème est d’une simplicité enfantine. Détruisez vos addictions, adoptez un mode de vie sain, gagnez en estime de vous-même, à travers une évolution vers la personne que vous voulez être, accumulez de l’expérience avec les filles. Seule l’expérience compte, tout le reste n’est que de l’information. C’est le point le plus important. Après, vous aurez plus de facilité si vous prenez soin de vous, avez un bon rythme de vie et un statut social suscitant le respect.
Mais n’attendez pas d’être au meilleur de vous-même pour commencer à accumuler de l’expérience. Ça commence dès le début, dès aujourd’hui, dès le moment où vous lisez ces lignes. Bien sûr ça sera plus facile par la suite mais vous ne serez jamais parfait alors commencez dès maintenant.
II) Votre confort
En voilà un beau facteur limitant. Un mur. Une barrière. Votre confort. Parlons-en. Si vous n’avez pas résolu tous vos problèmes d’ordre psychologique dans votre vie, c’est que vous vivez avec trop de confort. Point.
Je parle bien de problèmes purement psychologiques, bien sûr quelqu’un de pauvre qui galère dans la vie est loin de vivre avec trop de confort, il lui en manque même, et aux problèmes physiques se rajoutent des problèmes psychologiques parce qu’on ne peut pas être bien dans une telle situation. Je ne m’adresse bien sûr pas à ces personnes-là. Je m’adresse à tous les autres. A vous qui avez tout à portée de main, a vous qui satisfaites vos moindres désirs en l’espace de quelques minutes voire secondes. Qui ouvrez le frigo quand vous avez faim, qui passez la journée assis sur une chaise, qui êtes au chaud, qui faites la grasse mat le week-end. Je m’adresse en particulier aux jeunes, ceux qui ne connaissent pas encore les galères de la vie. Qui ont toujours tout eu sans véritable effort. Qui se branlent.
Le confort est votre pire ennemi. Vous échouerez dans votre zone de confort. C’est en dehors que vous grandirez, que vous vous améliorerez.
Sans surprises, la vie est dure, et vous ne vous rendez pas service en restant dans cette zone meurtrière. Vous ne vivez pas votre vie à fond. La vie n’est pas faite comme ça, le confort n’a pas d’ancrage biologique, il n’existe pour l’immense majorité de la population depuis à peine un demi-siècle… Vous n’avez jamais connu la guerre, vous n’avez jamais connu la disette, vous n’avez jamais connu le travail à l’usine, le danger, la pauvreté, la précarité. Et vous n’êtes prêt pour rien. Nourri au supermarché, vous en avez oublié qu’il y a un animal derrière le steak, un champ derrière la pomme de terre. Vous ne savez rien faire de vos dix doigts.
Si vous ne voulez pas rester dans la médiocrité, que faire ? Au passage restez-y si ça vous plaît, mais si vous lisez ces lignes, c’est qu’elle ne doit pas vous rendre très heureux, si vous êtes heureux tel que vous êtes, fermez cet onglet je n’ai rien à vous dire. Si vous ne voulez pas rester dans la médiocrité, sortez de cette zone de confort. Allez parler à des inconnus, prenez des douches froides, faites une prépa militaire, tuez-vous dans un sport, déclarez ce que vous avez à dire à cette personne que vous chérissez, prenez la parole en public, participez en classe. Dites non quand ça ne vous plaît pas mais que vous n’osez pas dire non. Dites oui quand ça vous plaît mais que vous n’osez pas sauter le pas. Partez explorer le monde, avec vos petites jambes et vos petits bras. Sortez de votre cocon et constatez l’immensité et la beauté du monde dans lequel vous vivez.
III) Votre sensibilité
Je ne m’adresse pas ici à tout le monde. Seulement aux personnes qui se reconnaîtront dans ces lignes. SPOILER
Vous êtes à fleur de peau. Après avoir vu cette fille, pire après lui avoir adressé la parole, vous tremblez. Vous tremblez dans tout votre corps et vous avez du mal à respirer, vous suffoquez. Vous avez peine à rendre compte de la situation à votre entourage. Et pourtant cette fille n’est que votre amie. Vous êtes très attaché à elle mais vous la connaissez depuis longtemps, pourquoi tant d’excitation ?
Vous êtes dans le train, perdu dans vos pensées, mais attentif à ce qui se passe autour de vous. Soudain vous entendez une conversation téléphonique. Bien que celle-ci se trouve à deux sièges et quelques de vous, vous distinguez parfaitement la conversation malgré le bruit ambiant (nous sommes dans un train de banlieue). Jonathan vient de se faire détruire au téléphone par son patron. Bien sûr vous ne connaissez pas Jonathan, ni le patron, mais à les entendre, vous êtes révolté par la situation, tant d’injustice dans ce monde ! Hors de vous, vous sortez du train en vous trompant carrément de station.
En marchant dans la rue, vous vivez soudain, inopinément, un moment de grâce indescriptible. Vous êtes en communion avec ce qui vous entoure, les arbres, les oiseaux, les fleurs, les gens, les automobiles et même les trottoirs si crasseux. Vous voyagez littéralement, dans un autre espace et hors du temps. Vous regardez s’écouler les filets d’eau le long d’une fenêtre, et êtes émerveillé par la beauté si simple de ce phénomène. Vous observez à la sortie d’un taxi un chien faisant la fête à sa maîtresse qu’il n’a sûrement pas vue depuis de longs jours, mois, années, vous ne savez pas puisque vous ne connaissez pas ces gens. Mais vous êtes ému par tant de joie et de bonheur, des larmes vous viennent.
Vous croisez une vieille dame qui vous tend un sourire, vous le lui rendez aussitôt, avec encore davantage de ferveur. Ce sourire a tellement refait votre journée que vous vous sentez très inspiré pour écrire le début d’un roman, qui n’aura aucune suite, après que la fin de votre journée fût gâchée par le bruit de cette ventilation à l’autre bout du couloir qui vous dérange dans votre concentration. Ils ne pourraient pas mieux entretenir cette résidence dont les appartements coûtent si cher en loyer ! Dégoûté, vous vous réfugiez dans les distractions sur votre ordinateur.
Ces situations, ce sont votre quotidien. Constamment agressé par ce foisonnement de pensées et de questionnements, vous n’êtes jamais en repos, en paix avec vous-même. Souvent en décalage avec les autres dans vos relations sociales, vous avez du mal à être épanoui, que ce soit scolairement, professionnellement, ou personnellement. Vous avez souffert des particularités de votre être, de votre personnalité. Vous êtes instable émotionnellement, faisant se succéder dans votre de longues périodes de monotonie et de courtes périodes de joie et de bonheur. Vous avez le sentiment que vous n’avez pas votre place dans ce monde si complexe où pourtant tout semble si simple à la majorité des gens.
Vous n’êtes pas seul. L’épanouissement, pour vous, bien que difficile, est largement envisageable. Entourez vous de personnes comme vous, à les entendre et les écouter, en comprenant que vous êtes semblables, ils deviendront rapidement des confidents puis prendront une place parmi vos meilleurs amis. Constituez comme ceci votre famille d’âmes. Vous ne serez plus jamais seul.
Apprenez, entouré de personnes bienveillantes, à lâcher prise et montrez vos émotions sans filtre. N’ayez plus honte de vous, exprimez-vous tel que vous l’entendez, faites briller votre être autour de vous. Encouragez vos pairs. N’ayez pas peur d’aimer.
IV) Votre responsabilité et le pouvoir de votre pensée
Vous avez le pouvoir de changer le monde. Sachez-le. Votre parole est l’outil le plus puissant pour cela. Mais sans parler de votre rapport au monde extérieur, simplement de votre rapport avec vous-même, vous avez également un pouvoir de changement titanesque. Vos pensées créent le futur. Elles déterminent le cours de vos actions, dans des proportions que vous avez du mal à imaginer. Utiliser ce pouvoir de la pensée sur vous-même puis sur le monde peut vous permettre d’atteindre n’importe quel objectif.
Commencez simplement avec des affirmations positives que vous vous répétez. Votre cerveau croit ce que vous lui dites. Si vous lui dites que vous êtes une merde, il dit « OK », si vous lui dites que vous êtes le boss, il dit « OK », il entend ce que vous lui dites tout simplement. Il fonctionne très simplement, sur la base de mots et d’associations. Si vous lui dites « stress pas mon vieux », il entend stress, si vous lui dites « détends toi mon vieux » il comprend déjà beaucoup mieux.
A l’époque où j’avais des objectifs très précis et plutôt ambitieux, je me répétais « Tout ce à quoi je pense consciemment, je suis capable de le réaliser », ou des phrases du style. Je ne vous raconte pas à quel point j’étais déterminé, productif, motivé, c’était incroyable. Et dites vous que c’était avant de découvrir le NoFap, les douches froides, et autres cheat codes de la vie, non à l’époque même en regardant du p**n régulièrement, et en me lustrant joyeusement le gland j’étais à un niveau de maîtrise et d’épanouissement intellectuel et mental tout bonnement incroyables. Le travail prime avant tout. Vous aurez beau avoir les habitudes les plus parfaites du monde, rien ne remplace le travail et la détermination.
Mais où nous mène ceci ? A changer notre vie, selon notre désir, premièrement, mais aussi dans un deuxième temps à changer le monde. Car ce pouvoir que vous avez amène de grandes responsabilités. Changez le monde en inspirant les personnes autour de vous, en les aimant et en les encourageant. Vous devez d’abord apprendre à vous aimer vous-même, à avoir une bonne estime de vous-même, puis répandez cette énergie positive autour de vous, et faites de ce monde un monde meilleur simplement en donnant le sourire autour de vous, en transmettant votre passion, en sensibilisant votre entourage, en aidant les gens en difficulté. Vous en ressortirez grandi, fier, heureux.
V) Votre crainte de l’avenir
Avenir incertain, covid, réchauffement climatique, guerre économique, belle époque que la nôtre n’est-ce pas ? Comment envisager l’avenir avec positivité face à un tableau aussi sombre ?
Premièrement, la réponse n’est pas simple. Ce n’est pas pour rien que depuis maintenant plus de 3 ans je ne fais que remettre mon avenir en question sans jamais trouver de réponse satisfaisante.
Déjà, il faut accepter la complexité immense de notre société. Puis réaliser à quel point notre siècle est particulier, qu’avant cela tout était beaucoup plus simple, mais beaucoup moins confortable également. Comment se faire une place en ce bas monde ?
Tout d’abord, suivre le chemin de ses désirs, professionnels et personnels. Ne pas penser en termes d’opportunités financières seules, c’est-à-dire de salaire, surtout à long terme. La société évolue à une vitesse vertigineuse, on ne peut pas mesurer toutes les conséquences de nos actes, de notre travail sur l’ensemble du monde mondialisé. Suivre donc un chemin en accord avec nos valeurs, on en tout cas de ce qu’on en perçoit. On ne connaîtra jamais l’étendue des conséquences de notre appartenance à tel ou tel groupe, ni l’ensemble des activités et caractéristiques d’une entreprise. On n’en voit qu’un bout, il faut faire avec.
Ensuite, par rapports aux craintes de l’avenir, se sensibiliser, se renseigner sur la réalité du monde, en dépassant l’émotion qui inévitablement se manifeste face aux catastrophes, aux mauvaises nouvelles de toutes parts sur l’environnement et l’avenir de l’humanité. Agir en conséquence, en parler autour de soi, adapter son mode de vie, encore une fois en fonction de ses valeurs.
En résumé, renouer avec le sens. Que faire quand ne vous est plus garanti ce qui était la base du contrat social depuis deux siècles, à savoir de plus en plus de pognon ? Eh bien du sens. Cette phrase vient de Jean-Marc Jancovici, si vous vous posez des questions sur l’avenir du monde je vous conseille d’aller jeter un œil à ce que fait ce gars-là, vous en saurez déjà beaucoup plus, et en termes scientifiques. Enfin je m’égare, je ne suis pas ici pour faire du prosélytisme mais pour répondre à une question : comment renouer avec le sens ?
En développant notre pensée, c’est inévitable, il va falloir vous poser des questions et tenter d’y répondre. Les réponses seront différentes pour chacun. Pour ma part, agir en cohérence avec mes valeurs et avec ce que devient le monde, ça passe par me former, scientifiquement, aux enjeux du climat et des ressources naturelles, apprendre la survie, physique et mentale, car je n’exclus pas la possibilité que notre société bascule dans la guerre voire la barbarie d’ici quelques décennies (années ?), et j’aimerais être un minimum préparé, même si je ne pourrais jamais l’être complètement, même pas à moitié. Mais apprendre à gérer des situations de crise, de stress intense, de manques, je compte faire ça. Ça passe aussi par renouer contact avec la réalité, notre lien à la nature, en réapprenant à me servir de mes dix doigts et cultiver la terre, travailler le bois, avoir conscience de la difficulté des approvisionnements en eau et en nourriture quand on n’a pas de supermarché à deux pas. Enfin, ça passe par travailler dans une organisation qui aide plus le monde qu’elle ne le détruit, mais ce jugement est bien sûr très subjectif.
Etapes pour devenir un surhomme, ou simplement un homme:
Arrêter le "PMO", c'est-à-dire en premier lieu arrêter de consulter toute forme de contenu érotique ou pornographique
Travailler, y a que ça de vrai, charbonner jusqu'au dernier souffle, retrouver ce rapport quasi-mystique au travail: le travail est une prière, le moyen de tenir la promesse d'un lendemain meilleur. Plus concrètement, être occupé à charbonner pour atteindre ses objectifs
Faire du sport à haute intensité et très régulièrement. Devenir une machine. Pas facile quand le planning est rempli à 90% de taf (Cf point précédent ci-desuss)
Arrêter la masturbation. Sevrage complet, abstinence totale.
Rajouter encore de l'inconfort et de la discipline: douche froide, méditation
J'en suis au point 2 pour le moment
Pour ce qui est des rapports avec les filles, ça peut se faire à n'importe lequel des points évoqués ci-dessus, selon votre détermination, votre volonté, votre confiance en vous, vos priorités aussi, mais je peux vous garantir que si vous arrivez jusqu'au dernier point avec succès vous n'aurez aucun mal à ce que ça se fasse naturellement
------------------ [Edit 31/12/20] ------------------
Ecrit d'une traite, spontanément, sans réflexion préalable, ça aurait pu être un pointage si c'était pas aussi long Bonne lecture
Les sens de la vie, ça y’est les ai tous. Le sens de la vie, les sens parce qu’il y en a plusieurs, je suis arrivé au bout du monde. 31/12/2020. Soldams au bout du monde. Je vous explique.
I) Votre malheur
Ça part de là. Si vous lisez ces lignes, si vous êtes ici, c’est que vous vous posez des questions. Pourquoi suis-je malheureux ? N’ai-je pas ce que je voudrais avoir ? Ce que les autres (certains autres) ont ?
Partez de votre désir. De ce qui vous manque. Avant de vous demander comment vous relever, demandez vous pourquoi vous êtes tombé. Ça part de là. Pourquoi répétez-vous année après année les mêmes erreurs, les mêmes bêtises, et que rien ne change dans votre vie ?
Partez de votre désir. Très souvent, il se ramène à quelque chose de très simple. Les filles. Vous manquez de relations sociales riches, en particulier avec des membres du sexe opposé. Ça ne va pas tellement plus loin que ça. Vous avez beau chercher, imaginez votre vie avec ce problème résolu. Tous les autres problèmes ne se résoudraient-ils pas beaucoup plus facilement ?
Manque d’affection, misère sexuelle, manque d’attention, d’échange avec l’autre sexe. Laissez moi vous dire, avec sincérité, que le problème ne durera pas si vous le traitez. Dans 6 mois, voire moins si vous y mettez ce qu’il faut, c’est réglé. Au pire du pire dans 4-5 ans c’est bon, vous n’en entendrez plus jamais parler, ça sera terminé. Pourquoi ?
Parce que sur le papier la résolution de ce problème est d’une simplicité enfantine. Détruisez vos addictions, adoptez un mode de vie sain, gagnez en estime de vous-même, à travers une évolution vers la personne que vous voulez être, accumulez de l’expérience avec les filles. Seule l’expérience compte, tout le reste n’est que de l’information. C’est le point le plus important. Après, vous aurez plus de facilité si vous prenez soin de vous, avez un bon rythme de vie et un statut social suscitant le respect.
Mais n’attendez pas d’être au meilleur de vous-même pour commencer à accumuler de l’expérience. Ça commence dès le début, dès aujourd’hui, dès le moment où vous lisez ces lignes. Bien sûr ça sera plus facile par la suite mais vous ne serez jamais parfait alors commencez dès maintenant.
II) Votre confort
En voilà un beau facteur limitant. Un mur. Une barrière. Votre confort. Parlons-en. Si vous n’avez pas résolu tous vos problèmes d’ordre psychologique dans votre vie, c’est que vous vivez avec trop de confort. Point.
Je parle bien de problèmes purement psychologiques, bien sûr quelqu’un de pauvre qui galère dans la vie est loin de vivre avec trop de confort, il lui en manque même, et aux problèmes physiques se rajoutent des problèmes psychologiques parce qu’on ne peut pas être bien dans une telle situation. Je ne m’adresse bien sûr pas à ces personnes-là. Je m’adresse à tous les autres. A vous qui avez tout à portée de main, a vous qui satisfaites vos moindres désirs en l’espace de quelques minutes voire secondes. Qui ouvrez le frigo quand vous avez faim, qui passez la journée assis sur une chaise, qui êtes au chaud, qui faites la grasse mat le week-end. Je m’adresse en particulier aux jeunes, ceux qui ne connaissent pas encore les galères de la vie. Qui ont toujours tout eu sans véritable effort. Qui se branlent.
Le confort est votre pire ennemi. Vous échouerez dans votre zone de confort. C’est en dehors que vous grandirez, que vous vous améliorerez.
Sans surprises, la vie est dure, et vous ne vous rendez pas service en restant dans cette zone meurtrière. Vous ne vivez pas votre vie à fond. La vie n’est pas faite comme ça, le confort n’a pas d’ancrage biologique, il n’existe pour l’immense majorité de la population depuis à peine un demi-siècle… Vous n’avez jamais connu la guerre, vous n’avez jamais connu la disette, vous n’avez jamais connu le travail à l’usine, le danger, la pauvreté, la précarité. Et vous n’êtes prêt pour rien. Nourri au supermarché, vous en avez oublié qu’il y a un animal derrière le steak, un champ derrière la pomme de terre. Vous ne savez rien faire de vos dix doigts.
Si vous ne voulez pas rester dans la médiocrité, que faire ? Au passage restez-y si ça vous plaît, mais si vous lisez ces lignes, c’est qu’elle ne doit pas vous rendre très heureux, si vous êtes heureux tel que vous êtes, fermez cet onglet je n’ai rien à vous dire. Si vous ne voulez pas rester dans la médiocrité, sortez de cette zone de confort. Allez parler à des inconnus, prenez des douches froides, faites une prépa militaire, tuez-vous dans un sport, déclarez ce que vous avez à dire à cette personne que vous chérissez, prenez la parole en public, participez en classe. Dites non quand ça ne vous plaît pas mais que vous n’osez pas dire non. Dites oui quand ça vous plaît mais que vous n’osez pas sauter le pas. Partez explorer le monde, avec vos petites jambes et vos petits bras. Sortez de votre cocon et constatez l’immensité et la beauté du monde dans lequel vous vivez.
III) Votre sensibilité
Je ne m’adresse pas ici à tout le monde. Seulement aux personnes qui se reconnaîtront dans ces lignes. SPOILER
Vous êtes à fleur de peau. Après avoir vu cette fille, pire après lui avoir adressé la parole, vous tremblez. Vous tremblez dans tout votre corps et vous avez du mal à respirer, vous suffoquez. Vous avez peine à rendre compte de la situation à votre entourage. Et pourtant cette fille n’est que votre amie. Vous êtes très attaché à elle mais vous la connaissez depuis longtemps, pourquoi tant d’excitation ?
Vous êtes dans le train, perdu dans vos pensées, mais attentif à ce qui se passe autour de vous. Soudain vous entendez une conversation téléphonique. Bien que celle-ci se trouve à deux sièges et quelques de vous, vous distinguez parfaitement la conversation malgré le bruit ambiant (nous sommes dans un train de banlieue). Jonathan vient de se faire détruire au téléphone par son patron. Bien sûr vous ne connaissez pas Jonathan, ni le patron, mais à les entendre, vous êtes révolté par la situation, tant d’injustice dans ce monde ! Hors de vous, vous sortez du train en vous trompant carrément de station.
En marchant dans la rue, vous vivez soudain, inopinément, un moment de grâce indescriptible. Vous êtes en communion avec ce qui vous entoure, les arbres, les oiseaux, les fleurs, les gens, les automobiles et même les trottoirs si crasseux. Vous voyagez littéralement, dans un autre espace et hors du temps. Vous regardez s’écouler les filets d’eau le long d’une fenêtre, et êtes émerveillé par la beauté si simple de ce phénomène. Vous observez à la sortie d’un taxi un chien faisant la fête à sa maîtresse qu’il n’a sûrement pas vue depuis de longs jours, mois, années, vous ne savez pas puisque vous ne connaissez pas ces gens. Mais vous êtes ému par tant de joie et de bonheur, des larmes vous viennent.
Vous croisez une vieille dame qui vous tend un sourire, vous le lui rendez aussitôt, avec encore davantage de ferveur. Ce sourire a tellement refait votre journée que vous vous sentez très inspiré pour écrire le début d’un roman, qui n’aura aucune suite, après que la fin de votre journée fût gâchée par le bruit de cette ventilation à l’autre bout du couloir qui vous dérange dans votre concentration. Ils ne pourraient pas mieux entretenir cette résidence dont les appartements coûtent si cher en loyer ! Dégoûté, vous vous réfugiez dans les distractions sur votre ordinateur.
Ces situations, ce sont votre quotidien. Constamment agressé par ce foisonnement de pensées et de questionnements, vous n’êtes jamais en repos, en paix avec vous-même. Souvent en décalage avec les autres dans vos relations sociales, vous avez du mal à être épanoui, que ce soit scolairement, professionnellement, ou personnellement. Vous avez souffert des particularités de votre être, de votre personnalité. Vous êtes instable émotionnellement, faisant se succéder dans votre de longues périodes de monotonie et de courtes périodes de joie et de bonheur. Vous avez le sentiment que vous n’avez pas votre place dans ce monde si complexe où pourtant tout semble si simple à la majorité des gens.
Vous n’êtes pas seul. L’épanouissement, pour vous, bien que difficile, est largement envisageable. Entourez vous de personnes comme vous, à les entendre et les écouter, en comprenant que vous êtes semblables, ils deviendront rapidement des confidents puis prendront une place parmi vos meilleurs amis. Constituez comme ceci votre famille d’âmes. Vous ne serez plus jamais seul.
Apprenez, entouré de personnes bienveillantes, à lâcher prise et montrez vos émotions sans filtre. N’ayez plus honte de vous, exprimez-vous tel que vous l’entendez, faites briller votre être autour de vous. Encouragez vos pairs. N’ayez pas peur d’aimer.
IV) Votre responsabilité et le pouvoir de votre pensée
Vous avez le pouvoir de changer le monde. Sachez-le. Votre parole est l’outil le plus puissant pour cela. Mais sans parler de votre rapport au monde extérieur, simplement de votre rapport avec vous-même, vous avez également un pouvoir de changement titanesque. Vos pensées créent le futur. Elles déterminent le cours de vos actions, dans des proportions que vous avez du mal à imaginer. Utiliser ce pouvoir de la pensée sur vous-même puis sur le monde peut vous permettre d’atteindre n’importe quel objectif.
Commencez simplement avec des affirmations positives que vous vous répétez. Votre cerveau croit ce que vous lui dites. Si vous lui dites que vous êtes une merde, il dit « OK », si vous lui dites que vous êtes le boss, il dit « OK », il entend ce que vous lui dites tout simplement. Il fonctionne très simplement, sur la base de mots et d’associations. Si vous lui dites « stress pas mon vieux », il entend stress, si vous lui dites « détends toi mon vieux » il comprend déjà beaucoup mieux.
A l’époque où j’avais des objectifs très précis et plutôt ambitieux, je me répétais « Tout ce à quoi je pense consciemment, je suis capable de le réaliser », ou des phrases du style. Je ne vous raconte pas à quel point j’étais déterminé, productif, motivé, c’était incroyable. Et dites vous que c’était avant de découvrir le NoFap, les douches froides, et autres cheat codes de la vie, non à l’époque même en regardant du p**n régulièrement, et en me lustrant joyeusement le gland j’étais à un niveau de maîtrise et d’épanouissement intellectuel et mental tout bonnement incroyables. Le travail prime avant tout. Vous aurez beau avoir les habitudes les plus parfaites du monde, rien ne remplace le travail et la détermination.
Mais où nous mène ceci ? A changer notre vie, selon notre désir, premièrement, mais aussi dans un deuxième temps à changer le monde. Car ce pouvoir que vous avez amène de grandes responsabilités. Changez le monde en inspirant les personnes autour de vous, en les aimant et en les encourageant. Vous devez d’abord apprendre à vous aimer vous-même, à avoir une bonne estime de vous-même, puis répandez cette énergie positive autour de vous, et faites de ce monde un monde meilleur simplement en donnant le sourire autour de vous, en transmettant votre passion, en sensibilisant votre entourage, en aidant les gens en difficulté. Vous en ressortirez grandi, fier, heureux.
V) Votre crainte de l’avenir
Avenir incertain, covid, réchauffement climatique, guerre économique, belle époque que la nôtre n’est-ce pas ? Comment envisager l’avenir avec positivité face à un tableau aussi sombre ?
Premièrement, la réponse n’est pas simple. Ce n’est pas pour rien que depuis maintenant plus de 3 ans je ne fais que remettre mon avenir en question sans jamais trouver de réponse satisfaisante.
Déjà, il faut accepter la complexité immense de notre société. Puis réaliser à quel point notre siècle est particulier, qu’avant cela tout était beaucoup plus simple, mais beaucoup moins confortable également. Comment se faire une place en ce bas monde ?
Tout d’abord, suivre le chemin de ses désirs, professionnels et personnels. Ne pas penser en termes d’opportunités financières seules, c’est-à-dire de salaire, surtout à long terme. La société évolue à une vitesse vertigineuse, on ne peut pas mesurer toutes les conséquences de nos actes, de notre travail sur l’ensemble du monde mondialisé. Suivre donc un chemin en accord avec nos valeurs, on en tout cas de ce qu’on en perçoit. On ne connaîtra jamais l’étendue des conséquences de notre appartenance à tel ou tel groupe, ni l’ensemble des activités et caractéristiques d’une entreprise. On n’en voit qu’un bout, il faut faire avec.
Ensuite, par rapports aux craintes de l’avenir, se sensibiliser, se renseigner sur la réalité du monde, en dépassant l’émotion qui inévitablement se manifeste face aux catastrophes, aux mauvaises nouvelles de toutes parts sur l’environnement et l’avenir de l’humanité. Agir en conséquence, en parler autour de soi, adapter son mode de vie, encore une fois en fonction de ses valeurs.
En résumé, renouer avec le sens. Que faire quand ne vous est plus garanti ce qui était la base du contrat social depuis deux siècles, à savoir de plus en plus de pognon ? Eh bien du sens. Cette phrase vient de Jean-Marc Jancovici, si vous vous posez des questions sur l’avenir du monde je vous conseille d’aller jeter un œil à ce que fait ce gars-là, vous en saurez déjà beaucoup plus, et en termes scientifiques. Enfin je m’égare, je ne suis pas ici pour faire du prosélytisme mais pour répondre à une question : comment renouer avec le sens ?
En développant notre pensée, c’est inévitable, il va falloir vous poser des questions et tenter d’y répondre. Les réponses seront différentes pour chacun. Pour ma part, agir en cohérence avec mes valeurs et avec ce que devient le monde, ça passe par me former, scientifiquement, aux enjeux du climat et des ressources naturelles, apprendre la survie, physique et mentale, car je n’exclus pas la possibilité que notre société bascule dans la guerre voire la barbarie d’ici quelques décennies (années ?), et j’aimerais être un minimum préparé, même si je ne pourrais jamais l’être complètement, même pas à moitié. Mais apprendre à gérer des situations de crise, de stress intense, de manques, je compte faire ça. Ça passe aussi par renouer contact avec la réalité, notre lien à la nature, en réapprenant à me servir de mes dix doigts et cultiver la terre, travailler le bois, avoir conscience de la difficulté des approvisionnements en eau et en nourriture quand on n’a pas de supermarché à deux pas. Enfin, ça passe par travailler dans une organisation qui aide plus le monde qu’elle ne le détruit, mais ce jugement est bien sûr très subjectif.