Vous devez être connecté.
Réactions associées au pointage (3):
Suggestions de lecture:
|
|
2
L'éveil des consciences ou comment devenir un homme libre
- Frédéric Delavier
- 5 personnes lisent ce livre - Une personne a fini ce livre |
|
|
8
Ainsi parlait Zarathoustra
- Nietzsche, Friedrich
- 7 personnes lisent ce livre - Une personne a fini ce livre |
|
|
1
Libérez votre cerveau !
- Idriss ABERKANE
- 7 personnes lisent ce livre - 2 personnes ont fini ce livre |
|
|
2
La zone du dehors
- Alain Damasio
- 2 personnes lisent ce livre - 4 personnes ont fini ce livre |
|
|
7
Le Joueur d’échecs
- Stefan Zweig
- Une personne lit ce livre - 6 personnes ont fini ce livre |
MON RECORD D’ABSTINENCE EST DE 16 JOURS. MON OBJECTIF EST DE TENIR AU MOINS 90 JOURS, PUISQUE J’AI LU PLUSIEURS FOIS QUE C’EST LE TEMPS QU’IL FAUT POUR REBOOT LE CERVEAU. ET QUAND JE DIS ABSTINENT, POUR MOI, ÇA VEUT DIRE NO FAP, ET NO PORN. JE GALÈRE COMME UN CHIEN POUR TENIR 16 JOURS, ET J’EN AI 90 À FAIRE. ET CHAQUE FOIS QUE JE RETOMBE À 0, JE ME RENDS COMPTE À QUEL POINT C’EST LONG DE CUMULER NE SERAIT-CE QU’UNE PETITE SEMAINE D’ABSTINENCE. ET LÀ JE ME RAPPELLE QU’UNE VIE ÇA FAIT 30 000 JOURS QUAND TU AS LA CHANCE DE LA VIVRE JUSQU’AU BOUT. PUTAIN LES MECS (ET LES MEUFS), J’AI PLUS LE TEMPS LÀ ! J’AI PLUS LE TEMPS DE DÉCONNER !
JE NE SAIS PAS SI ÇA VOUS LE FAIT, MAIS J’AI EN MOI UNE SORTE D’IMPATIENCE COMPLÈTEMENT INCOMPATIBLE AVEC LA DÉMARCHE DE L’ABSTINENCE. C’EST UN PEU COMME SI COURANT UN MARATHON, JE VOULAIS ME DÉPÊCHER DE TORCHER LES 42 KM EN COURANT COMME UN DÉRATÉ, POUR VITE FINIR. LES JOURS PASSENT, UN À UN. LEUR RYTHME N’EST PAS LE MIEN. ET C’EST UNE VÉRITABLE ÉPREUVE D’HUMILITÉ QUE DE GRAVIR UNE À UNE CES MARCHES GIGANTESQUES AU RYTHME QU’ELLES M’IMPOSENT ET QUI ME RAPPELLE QUE JE SUIS UN TOUT PETIT ÊTRE ÉPHÉMÈRE QUI CROIT QU’IL COURT VITE, MAIS QUI NE VOIT PAS QUE LA ROUTE EST LONGUE. JE TOURNE MON VISAGE VERS LE HAUT DE L’ESCALIER. IL EST LÀ, LÀ HAUT, LUMINEUX ; IL M’ATTEND, ME REGARDE AVEC SES YEUX BIENVEILLANTS ET PATIENTS. IL REGARDE SI JE VAIS CESSER DE JOUER À FAIRE DU TOBOGGAN SUR CET ESCALIER QUI MÈNE À LUI. IL REGARDE ET APPRÉCIE MES PROGRÈS INCONSCIENTS. ET À CHAQUE FOIS QUE JE GLISSE, CHAQUE FOIS QUE COMME UN ENFANT INSOUCIANT JE JOUE AU TOBOGGAN, IL NE SE DÉPARTI PAS DE SON SOURIRE ET GARDE TOUTE SA CONFIANCE : JE SUIS SON PETIT. IL M’A FAIT COMME ÇA. IL SAIT QUE J’AIME JOUER. IL SAIT QUE LE HAUT DE L’ESCALIER, JE N’Y PENSE PAS TOUJOURS. IL SAIT AUSSI QUE JE GRANDIS, ET QUE J’APPRENDS. IL M’ATTEND. CONFIANT. SOURIANT. PLEIN D’AMOUR. JE GRIMPE ENCORE UNE MARCHE AUJOURD’HUI.