Il y a 8 mois
Antho-673
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↳ Abstinence n°2 | Record: 22 jour(s) | Mode EXTREM | Objectif: 100 jour(s)
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La pornographie semble avoir existé depuis qu’on a des traces de l’humanité et s’est transformée avec l’arrivée de chaque nouveau média. Des centaines de fresques et de sculptures sexuellement explicites ont été découvertes dans les ruines du mont Vésuve à Pompéi.
La science commence à peine à révéler les répercussions neurologiques de la consommation de pornographie. Mais il est clair déjà que ses effets sont catastrophiques pour la santé mentale et la vie sexuelle de son large public. Avec de graves conséquences comme la dépression ou la dysfonction érectile, la pornographie semble transformer notre « câblage neuronal ».
À long terme, la pornographie semble créer des dysfonctionnements sexuels, en particulier l’incapacité à atteindre l’érection ou l’orgasme avec un partenaire réel. La qualité de la relation conjugale et de l’engagement envers un conjoint semble également compromise.
Par son évolution, le cerveau est programmé pour répondre à la stimulation sexuelle par une poussée de dopamine. Ce neurotransmetteur, le plus souvent associé à l’anticipation de la récompense, sert aussi à inscrire les souvenirs et l’information dans le cerveau. Ainsi, lorsque le corps a besoin de quelque chose, comme de la nourriture ou du sexe, le cerveau se rappelle où il peut aller pour retrouver le même plaisir.
Au lieu de se tourner vers leur conjoint pour la gratification ou l’épanouissement sexuel, ceux qui ont l’habitude de consommer de la pornographie cherchent instinctivement leur téléphone ou leur ordinateur quand le désir se pointe. De plus, des explosions anormalement fortes de récompense et de plaisir provoquent une accoutumance exceptionnellement forte du cerveau.
Des études montrent que des changements dans la transmission de la dopamine peuvent entraîner la dépression et l’anxiété. En accord avec cette observation, les consommateurs de pornographie signalent des symptômes dépressifs plus forts, une moins bonne qualité de vie et une moins bonne santé mentale que ceux qui n’en consomment pas, révèle une étude du Journal of Sexual Medecine.
L’autre découverte importante de cette étude est que les consommateurs compulsifs de porno veulent et ont besoin de plus en plus de porno, et ce, même s’ils n’aiment pas vraiment cela. Cette déconnexion entre ce qu’on veut et ce qu’on aime est une caractéristique du dérèglement du circuit de récompense.